UFC-Que Choisir Saint-Cloud

Cadeaux de Noël – Échange sous conditions

Le livre qu’on vous a offert ne vous plaît pas ? Le pull angora apporté par le Père Noël est trop grand ? Les commerçants proposent souvent d’échanger voire de rembourser les cadeaux. Quant aux achats sur Internet, la législation est très claire et favorable aux consommateurs en cas de rétractation. Mais certaines conditions sont à respecter.

ACHAT EN MAGASIN

Mieux vaut éviter de se tromper de cadeau car, une fois l’article acheté, rien n’oblige un commerçant à le reprendre. Néanmoins, nombreux sont ceux qui proposent cette solution à titre commercial. Dans ce cas, il est possible d’échanger voire de se faire rembourser un article qui ne plaît pas ou qui a été reçu en double, à condition de l’accompagner du ticket de caisse ou de la facture.

ACHAT À DISTANCE

En cas d’achat à distance (par Internet, par téléphone ou par correspondance), la législation diffère. L’acheteur dispose de 14 jours à partir de la réception de l’article ou de la conclusion du contrat de service pour se rétracter, soit en utilisant le formulaire type qu’a dû lui transmettre le professionnel, soit par tout autre moyen lui permettant de prouver qu’il a bien cherché à se rétracter (par courrier recommandé, de préférence). Il dispose ensuite de 14 jours supplémentaires pour retourner à ses frais le produit dans son emballage d’origine. Les vêtements et les appareils peuvent avoir été essayés, mais les CD, DVD, jeux vidéo et logiciels doivent être retournés scellés dans leur emballage d’origine. Les voyages, la nourriture ou encore les objets ayant fait l’objet d’une personnalisation ne peuvent pas non plus être rendus.

Le commerçant a 14 jours à partir du moment où il a été informé de la demande de rétractation pour procéder au remboursement des sommes versées, frais de livraison compris. Toutefois, il est en droit, lorsqu’il s’agit d’un bien, de procéder au remboursement après avoir récupéré le colis ou reçu une preuve d’expédition.

ARTICLE NON CONFORME

Le principe change lorsque l’article reçu ne correspond pas à celui qui était commandé ou présente un défaut. Il est alors possible de le rapporter dans le magasin d’achat ou de le retourner au cybermarchand (en respectant scrupuleusement les règles précisées dans les conditions générales de vente) pour qu’il soit réparé ou remplacé par un article équivalent.

Si le délai de retour est dépassé, si vous ne pouvez pas vous procurer la facture ou si, tout simplement, vous n’osez pas avouer que le cadeau ne vous plaît pas, il est toujours possible de le revendre, notamment par le biais d’Internet.

JOUET EN PANNE

Il faut rapporter l’objet dans le magasin d’achat avec le ticket de caisse pour qu’il soit réparé ou échangé contre son équivalent. Exiger l’échange du jouet défaillant est parfois difficile. Dès le lendemain de Noël, les grandes surfaces ou les grands magasins n’ont souvent plus de stock. Et ils rechignent à passer une nouvelle commande. Mieux vaut alors ­demander le remboursement de l’article pour essayer de le trouver ailleurs, plutôt que d’obtenir un avoir sur l’achat d’un produit différent.

RETARD DE LIVRAISON

Le cadeau commandé n’est pas arrivé ou a été livré trop tard. Utilisez notre outil interactif pour connaître vos droits afin de réagir au mieux selon votre situation personnelle.

26 décembre 2019

L’UFC-Que Choisir vous souhaite un joyeux Noël !

Toute l’équipe de VOTRE association locale UFC-Que Choisir Saint-Cloud, 

vous souhaite un joyeux Noël

25 décembre 2019

Achats sur Internet – Vos recours en cas de litige

Le colis commandé n’est pas arrivé, l’article que vous avez reçu ne fonctionne pas, le marchand refuse de vous rembourser ? Pas de panique. Suivez nos conseils…

LA COMMANDE A ÉTÉ PASSÉE MAIS FINALEMENT, L’ARTICLE N’EST PAS DISPONIBLE

Dans ce cas, le client doit être prévenu dès que possible. Le mieux est ensuite qu’il consulte les conditions générales de vente (CGV) du site afin de savoir ce que le marchand prévoit. Si ce cas de figure n’est pas abordé, il devra mettre en demeure le professionnel de lui livrer l’article dans un délai raisonnable qu’il fixera lui-même (15 jours, par exemple). Au terme de ce délai, il pourra annuler la vente. Dans le cas où la date de livraison revêtirait un caractère déterminant (une livraison avant Noël, par exemple), le client est en droit de demander immédiatement l’annulation de la commande. Le marchand a alors 14 jours pour procéder au remboursement.

LE DÉLAI DE LIVRAISON EST DÉPASSÉ

Vérifiez l’état d’avancement de la livraison par le biais de l’espace client en ligne ou en appelant le service après-vente (un numéro non surtaxé doit être mis à votre disposition). Si le colis continue à se faire attendre, écrivez au marchand pour le mettre en demeure de vous le faire parvenir dans un délai raisonnable (indiquez une date).

Ce nouveau délai n’est pas respecté ? Vous pouvez annuler la commande par courrier recommandé ou par courriel (voir encadré ci-dessous). Le professionnel devra vous rembourser de toutes les sommes prélevées dans un délai de 14 jours.

Que faire en cas de retard de livraison ?

Les juristes de l’UFC-Que Choisir ont mis au point un outil interactif facile à utiliser pour vous donner des conseils personnalisés si vous avez commandé un article et que la date de livraison n’est pas respectée.

→ Accéder aux conseils sur les retards de livraison

 

LE VENDEUR A ÉTÉ PLACÉ EN LIQUIDATION JUDICIAIRE

Dans ce cas, vous devez déclarer votre créance auprès du liquidateur judiciaire dans les 2 mois suivant la parution de l’information au Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales (Bodacc). Néanmoins, les chances de récupérer votre argent sont minces. N’hésitez pas à consulter outil sur les faillites élaboré par les juristes de l’UFC-Que Choisir. Dans le cas précis où l’article serait bloqué par le transporteur, il peut être opportun de prendre directement contact avec lui. Certains acceptent de procéder à la livraison en échange du paiement des frais de transport.

LE VENDEUR ASSURE AVOIR LIVRÉ LE COLIS

Il lui revient d’apporter la preuve que l’article vous a bien été remis. S’il n’en est pas capable, il devra soit vous en expédier un autre, soit vous rembourser. C’est à lui de se rapprocher du transporteur si la faute incombe à ce dernier.

LE PRODUIT LIVRÉ N’EST PAS LE BON

Signalez le problème au service client et demandez au marchand de procéder au remplacement du produit. Tous les frais doivent être à sa charge. S’il ne s’est pas exécuté dans les 30 jours qui suivent, vous êtes en droit de résilier la vente et d’obtenir le remboursement des sommes versées accompagné, le cas échéant, de dommages et intérêts dûment justifiés.

LE PRODUIT LIVRÉ NE VOUS PLAÎT PAS

Vous disposez de 14 jours à partir de la livraison pour vous rétracter et retourner l’article sans avoir à vous justifier. Le mieux est de suivre la procédure de retour indiquée par le vendeur et de conserver une preuve de l’envoi. Les frais de retour seront à votre charge, sauf dans le cas où le vendeur a indiqué qu’il les prenait en charge ou n’a spécifié à aucun endroit qu’il revenait au client de les régler. Attention toutefois, car certains produits ne sont pas soumis au droit de rétraction. C’est le cas par exemple des produits alimentaires, des produits sur mesure, des produits immatériels (logiciels, jeux…), des produits culturels décellophanés (CD, DVD…). Vous pouvez utiliser l’article pour l’essayer, mais celui-ci doit être rendu en suffisamment bon état pour pouvoir être remis en vente.

LE PRODUIT NE FONCTIONNE PAS

Chaque produit vendu dans l’Union européenne bénéficie d’une garantie légale de conformité d’au moins 2 ans à compter de la livraison (elle peut être plus longue dans certains pays). S’il tombe en panne pendant cette période, vous pouvez soit le faire réparer, soit demander son remplacement. Si cela s’avère impossible ou si le vendeur ne s’exécute pas dans les 30 jours, il doit vous rembourser. Il doit aussi prendre à sa charge les frais de retour.

LE MARCHAND REFUSE DE VOUS REMBOURSER

En cas d’annulation de la vente ou de rétractation, le marchand est tenu de procéder sous 14 jours au remboursement des sommes versées. S’il tarde, adressez-lui une mise en demeure. En l’absence de réponse, n’hésitez pas à demander de l’aide à l’association locale de l’UFC-Que Choisir la plus proche de votre domicile ou à saisir le médiateur choisi par le marchand.

LE MARCHAND EST BASÉ À L’ÉTRANGE

En cas de litige avec un vendeur basé au sein de l’Union européenne, vous pourrez trouver de l’aide auprès du Centre européen des consommateurs. Si le vendeur est situé hors de l’Union européenne, vos recours seront plus limités. Si vous êtes passé par une marketplace (place de marché), n’hésitez pas à l’informer du problème rencontré avec l’un de ses vendeurs. Certaines interviennent pour régler les litiges. Vous pouvez aussi signaler le litige sur la plateforme internationale Econsumer.gov (voir la liste des pays couverts).

Pour limiter les risques, nous vous recommandons aussi de suivre nos conseils avant de commander et de lire nos réponses aux questions que vous pouvez vous poser en matière d’achat en ligne ou en magasin.

21 décembre 2019

Jouets – Les bons réflexes avant d’acheter un jouet

Rien de pire qu’un accident provoqué par un jouet. Œil d’une peluche qui se détache, présence d’ingrédients indésirables (phtalates), éléments susceptibles d’être ingérés, sécurité électrique mal assurée, présence d’échardes dans des jeux en bois, risques de pincement… Nos conseils pour acheter des jouets en toute sécurité.

CHOISIR UN JOUET ADAPTÉ À L’ÂGE

Un jouet idéal pour un enfant de 5 ans peut être dangereux si on l’offre à un enfant de 3 ans. Il faut impérativement tenir compte de l’âge indiqué sur le jouet.

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VÉRIFIER QUE LE JOUET PORTE LA MENTION CE

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La mention CE signifie « conforme aux exigences de sécurité ». Dans le secteur du jouet, elle engage la responsabilité du fabricant, mais sous la forme d’un autocontrôle. Le marquage CE n’offre pas les mêmes garanties qu’un contrôle effectué par un laboratoire indépendant.

PRÉFÉRER UN JOUET DE MARQUE NF SI C’EST POSSIBLE

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La marque NF offre un niveau de sécurité supérieur au marquage CE, puisqu’elle impose des contrôles effectués par un laboratoire indépendant. Malheureusement, les fabricants de jouets ne se précipitent pas pour l’obtenir. Seul Smoby produit des jouets estampillés NF dans ses usines française et espagnole. Il s’agit de ses porteurs pour les tout-petits, ses tricycles, ses tableaux évolutifs, ses jeux d’imitation (Bricolo Center, Kitchen) et ses toboggans.

FUIR LES JOUETS SANS MARQUE

Les grandes marques ne sont pas irréprochables – les rappels massifs chez Mattel en 2007 et Fisher Price en 2010 le prouvent – mais elles tiennent à leur image. Les risques de non-conformité sont beaucoup plus importants quand on achète un jouet sans marque.

ÉVITER LES JOUETS COMPORTANT DE PETITS AIMANTS

Tout jouet qui comporte des aimants détachables présente un risque élevé. L’enfant peut s’étouffer voire s’asphyxier en avalant un aimant. Le risque n’est pas limité aux tout-petits : les plus grands peuvent parfois s’amuser à simuler un piercing sur la langue. Or, quand deux aimants sont ingérés, ils se soudent dans l’intestin, ce qui peut entraîner de graves complications.

VÉRIFIER LA SOLIDITÉ DES PELUCHES

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L’œil, le nez, les coutures, les poils : tout doit être irréprochable dans une peluche, car un tout-petit va probablement la malmener dans tous les sens. Il ne faut pas hésiter à s’assurer de sa solidité en magasin.

  • Tirez sur les poils : si jamais ils se détachent, la peluche est dangereuse.
  • Triturez la peluche pour vérifier que le rembourrage est solidement enfermé.
  • Tirez sur les oreilles, le nez, les parties collées ou cousues : tout doit résister.
  • Vérifiez la solidité des coutures. S’il y a tant soit peu de jeu, le rembourrage finit par passer et l’enfant risque de s’étouffer.

Pas d’inquiétude à avoir : une peluche conforme et de qualité reste intacte après ces quelques vérifications.

S’ASSURER QU’AUCUN ÉLÉMENT NE PEUT SE DÉTACHER DU JOUET

Les jeunes enfants ne ménagent pas leurs jouets. Pourtant, aucun petit élément ne doit pouvoir s’en détacher. Il faut éviter les jouets ornés de clochettes, boutons, nœuds, et tous ceux qui comportent des éléments susceptibles de s’arracher en cas de mauvaise utilisation. Les petites pièces sont très dangereuses pour les jeunes enfants qui portent tout à la bouche.

NE PAS OFFRIR DE JEUX EN 3D

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Les jeux vidéo et les films utilisant la technologie 3D sont dangereux pour la vue des enfants. Ils peuvent provoquer des troubles graves de la vision, des maux de tête, des pertes de concentration, des baisses de performance dans les activités mentales. Cela tient au fait que la restitution stéréoscopique en 3D perturbe le principe physiologique de convergence des yeux et d’accommodation à la même distance. L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a tiré la sonnette d’alarme tout récemment : elle déconseille formellement les technologies 3D pour les enfants de moins de 6 ans, leur système visuel étant immature, et recommande d’en limiter l’usage jusqu’à 13 ans.

DES POINTS SENSIBLES À EXAMINER

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Sur les jouets en bois

La surface d’un jouet en bois doit être parfaitement lisse, sans la moindre écharde.

Sur les jouets avec corde

Les enfants sont imaginatifs, ils détournent facilement l’usage du jouet. Pour éviter que la corde conçue pour tirer le jouet se transforme un jour en corde d’étranglement, elle doit être suffisamment courte, ne pas pouvoir passer autour du cou.

Sur les jouets qui fonctionnent avec des piles

Un boîtier à piles ne doit pas s’ouvrir sans outil. S’il est seulement clipsé, il ne présente pas de garanties suffisantes.

UN JOUET DÉTÉRIORÉ NE SE RÉPARE PAS

À Que Choisir, on n’est pas partisan du tout jetable, mais en matière de jouets, il faut être intraitable. Tout jouet abîmé ou cassé présente des risques pour la sécurité de l’enfant. Il ne se répare pas, il ne se donne pas, la poubelle est sa seule destination possible.

CHOISIR UN COFFRE À JOUETS

À un moment ou un autre, le coffre à jouets devient une cachette idéale pour l’enfant. Il doit pouvoir respirer même si le couvercle est fermé et être en mesure de le soulever de l’intérieur.

  • Le coffre doit posséder des espaces de ventilation sur le côté ou avoir un couvercle qui ne se ferme pas complètement.
  • Pour éviter les blessures, le couvercle doit être muni d’un dispositif qui l’empêche de retomber brutalement.
  • Le coffre doit posséder un système antipincement de doigts.
19 décembre 2019

Permanence logement

Le 06 janvier 2020 18h00 – 19h00

15 décembre 2019

Dépakine – L’indemnisation retoquée

La Cour de cassation a remis en cause l’indemnisation de 3 millions d’euros pour la famille d’une enfant née handicapée à cause de la Dépakine (valproate de sodium).

La Cour de cassation vient de trancher en faveur du laboratoire Sanofi Aventis, en suspendant son obligation d’indemniser à hauteur de 3 millions d’euros la famille d’une enfant née handicapée à cause de la Dépakine (valproate de sodium), un antiépileptique que sa mère a continué à prendre pendant sa grossesse. La Dépakine entraîne chez nombre d’enfants à naître des désordres qui se traduisent, à la naissance et durant les premières années de vie, par des malformations irréversibles ou des troubles du développement lourds comme l’autisme.

La Cour de cassation remet ainsi en cause un arrêt rendu il y a deux ans par la cour d’appel d’Orléans. Du moins donne-t-elle raison à Sanofi Aventis sur un point : la cour d’appel a fait, à tort selon la haute juridiction, l’impasse sur un des arguments avancés par le laboratoire pour s’exonérer de sa responsabilité. En l’occurrence, celui-ci estime que le défaut d’information des patientes sur les risques malformatifs du traitement lors d’une grossesse, au moment des faits, en 2002, était lié au refus de l’agence du médicament, l’Afssaps (devenue ANSM depuis), de modifier le résumé des caractéristiques du produit (RCP), d’où découle la notice patient. Les changements sont intervenus tardivement, les futures mères étaient de ce fait peu averties des risques et mal prises en charge par les médecins, avec des conséquences lourdes pour l’avenir de leurs enfants. Aujourd’hui, non seulement la notice a été modifiée pour signifier clairement l’enjeu, mais les autorités mettent de fortes contraintes à l’initiation d’un traitement par Dépakine chez les petites filles. Lorsqu’elles seront en âge d’avoir des enfants, elles ne les exposeront pas à leur insu aux effets malformatifs du produit.

Il est intéressant de noter que la Cour de cassation n’a pas contesté l’imputabilité : la Dépakine est bien, sans aucun doute possible, à l’origine des séquelles constatées sur les enfants. Les dommages s’étalant sur toute une vie, il est logique que les indemnisations décidées soient élevées. Le cas de la famille dont l’indemnisation a été mise en cause dépend désormais de la cour d’appel de Paris.

15 décembre 2019

Banque – LCL

LCL doit rembourser des frais de gestion indus

L’Autorité des marchés financiers (AMF) vient de rendre publique une transaction passée avec le Crédit lyonnais, LCL, concernant des surfacturations. L’accord oblige LCL à rembourser les frais indûment prélevés sur la gestion de portefeuilles de titres.

Que Choisir l’a maintes fois dénoncé, les divers frais (de gestion, d’entrée, de sortie, de surprimes, etc.) prélevés par les établissements dans le cadre de la gestion de portefeuilles de titres sont une véritable boîte de Pandore qui réduit le rendement des placements des particuliers. Cette fois, c’est le Crédit lyonnais, LCL, qui a été pris la main dans le sac par l’autorité de tutelle des marchés financiers (AMF) pour des facturations de frais indus. Au cours d’une mission d’enquête, les inspecteurs du gendarme boursier ont en effet découvert que quelque 247 081 euros auraient été prélevés « par erreur » à l’encontre de 2 100 clients sur la période 2015-2017.

REMBOURSEMENT

Les clients concernés sont ceux qui ont confié sur cette période au LCL la gestion de leur portefeuille financier, en optant pour une tarification « tout compris ». Les particuliers ayant choisi cette option étaient, selon le LCL, exonérés de frais d’entrée. Malgré cette promesse, la filiale du Crédit agricole a procédé à la perception de frais (environ 120 euros par client). L’AMF a en outre reproché au LCL de ne pas informer correctement ses clients sur les frais d’entrée, mais plus globalement sur l’ensemble « des frais prélevés au cours du mandat qui ont un impact sur la performance de la gestion ». Après Natixis, maintenant LCL : quel sera le prochain établissement épinglé pour surfacturation de frais de gestion ? En attendant, LCL a échappé à une sanction en promettant de rembourser les clients concernés et en modifiant ses processus d’information et de détection des anomalies… Tous les clients LCL ayant confié à la banque le soin de gérer leur portefeuille de titres avec l’option de facturation « tout compris » ont intérêt à vérifier que l’établissement leur a bien recrédité la centaine d’euros surfacturée.

15 décembre 2019

Grèves dans les transports

Avion, train, RATP : comment se faire rembourser…

Le mouvement de protestation contre la réforme des retraites touche particulièrement les transports, avec notamment des grèves très suivies à la RATP, à la SNCF et chez les contrôleurs aériens. Voici ce qu’il faut savoir pour se faire rembourser.

LES REMBOURSEMENTS À LA SNCF

Billets TGV et Intercités

Les billets concernant des trajets du 5 au 9 décembre peuvent être échangés ou remboursés d’ici le 11 décembre sans surcoût, même s’ils sont estampillés « non échangeable, non remboursable ». Cela concerne tous les modes d’achat : en gare, dans une boutique, sur une borne libre-service, via le 3635, sur le site ou l’application oui.sncf. Un formulaire de réclamation a été mis en ligne par la SNCF pour faciliter les demandes.

Billets Ouigo

En cas de train annulé, il n’y a pas de démarche à faire, le billet a été automatiquement remboursé sur la carte bancaire ayant servi au paiement. Les voyageurs concernés ont normalement reçu un e-mail de confirmation de leur remboursement. Les voyageurs voulant annuler un voyage prévu jusqu’au 15 décembre peuvent se faire rembourser en utilisant le formulaire de contact Ouigo.

Abonnés TGVmax

La SNCF recommande aux voyageurs disposant d’une réservation pour un train circulant le jour même de tenter de s’installer sur un train suivant (sans garantie d’avoir une place assise), sans échanger leur billet.

Billets TER

Pour les billets TER, pour des voyages du 5 au 13 décembre, le remboursement se fait en gare pour les billets physiques et, pour les billets numériques, sur le site de la région concernée. Les demandes peuvent être effectuées jusqu’à 61 jours après la fin de validité du billet.

Trains Thalys et Eurostar

Les billets pour un voyage Eurostar entre le 5 et le 8 décembre et les billets Thalys pour les 5 et 6 décembre sont échangeables et remboursables gratuitement. Attention, les échanges concernant les billets du 7 et 8 décembre en Eurostar « sont limités en attendant plus d’informations », indique la SNCF.

LES REMBOURSEMENTS DANS L’AÉRIEN

Dans l’aérien, l’annulation ou un retard de plus de 5 heures d’un vol permet de bénéficier d’un remboursement auprès de la compagnie ou de l’agence de voyages où le billet a été acheté. Il est aussi possible de demander d’être placé sur un autre vol. Air France a annoncé que les voyageurs qui préfèrent reporter leur voyage peuvent le faire en ligne, jusqu’au 15 décembre inclus. La compagnie a aussi mis en ligne un formulaire simplifié de demande de remboursement.

Bon à savoir. Les voyageurs affectés par ce mouvement de protestation ne peuvent pas bénéficier de la législation européenne prévoyant une indemnisation forfaitaire de 250 à 600 € en cas de retard ou d’annulation de vol. En effet, la grève est menée par les contrôleurs aériens et non par le personnel des compagnies aériennes.

LE REMBOURSEMENT DU PASS NAVIGO

Lors de la grève perlée du printemps 2018, les usagers les plus touchés avaient obtenu le remboursement d’une partie de leur abonnement. Cette année, Alain Krakovitch, le directeur général de SNCF Transilien, a annoncé avant le début de la grève qu’il « y aura des indemnisations concernant les lignes sur lesquelles le service minimum ne sera pas respecté ». La SNCF explique, de son côté, que « la décision de remboursement sera prise en fonction du plan de transport qui aura été possible » et qu’à ce jour « il n’est pas possible de se prononcer sur le sujet ».

Toute l’équipe de l’agence UFC-Que Choisir Saint-Cloud

15 décembre 2019

Robots cuiseurs – Le match Digicook VS Monsieur Cuisine Connect

 Le match Digicook (Intermarché) et Monsieur Cuisine Connect (Lidl)

Commercialisés ou remis sur le marché depuis quelques jours, deux robots cuiseurs connectés sont vendus à des prix très concurrentiels : le Monsieur Cuisine Connect de Lidl (359 €) et le Digicook d’Intermarché (349 €). S’agit-il de vraies bonnes affaires ou de robots encore trop chers par rapport à leurs capacités ? Nous les avons pris en main pour en savoir plus.

Les robots Monsieur Cuisine Connect de Lidl et Digicook d’Intermarché.

À l’approche des fêtes, les places sont chères sous le sapin pour les robots cuiseurs. La dernière génération des assistants culinaires, dont la plupart sont désormais connectés, est très en vue. Mais le prix des modèles de grandes marques demeure conséquent, voire stratosphérique pour certains robots qui avoisinent ou dépassent les 1 000 €, comme le TM6 de Vorwerk, le Cook Expert Premium XL de Magimix ou encore le i-Companion XL de Moulinex.

À l’inverse, les robots de distributeurs se livrent une guerre des prix pour être les plus attractifs possible. Ainsi le Digicook d’Arthur Martin est vendu par Intermarché depuis le 10 décembre 2019 au prix de 349 €. Soit 10 € de moins que le Monsieur Cuisine Connect de Lidl (359 €) à nouveau en vente depuis le 2 décembre pour une durée limitée (jusqu’à épuisement des stocks).

Mais alors que les performances du robot Lidl restent bien inférieures à celles de son modèle, le TM6 de Vorwerk, le Digicook sera-t-il une vraie bonne affaire ? Pour nous faire une idée, nous avons pris en main ces deux modèles.

ERGONOMIE : QUELQUES MAUVAIS POINTS

Notre premier constat est qu’ils s’avèrent très ressemblants tant par leur aspect que leurs capacités. Tous les deux fabriqués en Chine, ils présentent l’un comme l’autre un design qui se veut proche de celui du TM6 de Vorwerk. Soit un socle, hélas bien plus imposant que celui du TM6, doté d’un grand écran digital et d’un unique bouton, surmonté d’une cuve d’une capacité utile de 3 litres (quand celle du TM6 n’est que de 2,2 litres). Ils sont également munis d’un batteur pour malaxer certaines préparations (pâte à gâteau, purées, glaces…), un panier cuisson pour des cuissons à l’eau (riz, pâtes) ou un panier vapeur à deux étages (profond et superficiel).

Les deux robots proposent également une balance intégrée qui pèse de 5 g en 5 g. Mais celle du Digicook est hélas peu lisible du fait de sa couleur bleue foncée.

balance integre digicook
Difficile de lire le grammage sur l’écran du Digicook.

Soulignons pour les deux modèles l’absence d’une poignée centrale, pourtant présente sur le précédent robot cuiseur de Lidl, le Monsieur Cuisine Plus. Cela rend compliqué le transvasement des préparations chaudes ou collantes comme les pâtes à gâteaux.

robot cuiseur monsieur cuisine plus
Le précédent robot cuiseur de Lidl possédait une poignée centrale très pratique.

Au niveau de leur bandeau de commande, les deux robots sont assez semblables de prime abord. Chacun dispose d’un écran couleurs tactile de 7 pouces et l’écran d’accueil des commandes manuelles est semblable sur les deux modèles : minuteur, température et vitesse des lames permettent de régler l’appareil en mode manuel.

Le Monsieur Cuisine Connect propose également trois modes de cuisson qui permettent l’accès rapide à des fonctions préréglées : le malaxage, la cuisson vapeur et le mode saisir (à 130 °C). Il présente aussi un mode turbo qui permet de mixer par impulsions à vitesse maximale. Quant au Digicook, il propose également un mode turbo ainsi que 5 programmes qui permettent l’accès rapide à des fonctions préréglées : soupe, sauce, vapeur, pétrissage 1 et pétrissage 2. Attention toutefois, sur le modèle d’Intermarché il est impossible d’utiliser en fonction manuelle le turbo ou les couteaux à vitesse rapide si la température du bol dépasse 60 °C !

LES RECETTES, UNE ÉTAPE CRUCIALE ET RÉVÉLATRICE

Pour nous faire une idée de leurs performances en cuisine, nous avons essayé quelques recettes. Avec le Monsieur Cuisine Connect, nous avons effectué un cabillaud sauce aux agrumes. La cuisson des différents aliments (poisson, pommes de terre et courgettes) s’est avérée correcte mais la texture de la sauce aux agrumes était décevante. De plus, le temps de préchauffage pour la cuisson vapeur peut prendre de 5 à 10 minutes pour atteindre les 120 °C, ce qui rajoute un temps conséquent aux recettes utilisant la vapeur.

Avec le Digicook, nous avons effectué un risotto à la courge butternut dont le résultat était satisfaisant, la cuisson du riz et des légumes étant réussie. Nous avons toutefois été surpris de voir la cuve vibrer énormément au moment des phases de mixage, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous.

Nous avons également effectué, avec les deux robots, un basique qui demande un petit tour de main : la béchamel. Pour le Monsieur Cuisine Connect le résultat, bien que sans grumeaux, était décevant car trop liquide. Elle est en revanche réussie par le Digicook. Notons que nous avons réalisé un sorbet minute à la framboise très réussi avec le Monsieur Cuisine Connect mais cette recette n’est malheureusement pas disponible sur le Digicook (qui ne propose ni glace ni sorbet, juste un granité pour le moment).

DES ROBOTS CONNECTÉS PAS SI CONNECTÉS

Enfin dans les deux cas, le qualificatif de « robot connecté » recouvre une réalité plutôt limitée ! En effet ces robots ne permettent pas d’interactions avec d’autres appareils connectés, tablette ou smartphone. Il est impossible de faire sa liste de course, de sélectionner des recettes sur son téléphone ou sa tablette pour les envoyer au robot. Ici la connexion sert seulement à la mise à jour automatique des nouvelles recettes.

Mais à l’inverse d’autres robots connectés (comme le CookEasy Chef de Kenwood ou le Cook Expert Premium XL de Magimix), on apprécie que les recettes guidées s’effectuent directement sur l’interface du robot et non via une tablette ou un smartphone. Il n’est en effet pas pratique de poser ces objets fragiles sur son plan de travail et ainsi de les exposer aux projections en tout genre.

C’est au niveau de cette plateforme intégrée que se trouve l’une des principales différences entre les deux appareils. Quand celle du Monsieur Cuisine Connect est assez séduisante et propose 462 recettes, celle du Digicook est peu avenante et affiche à peine 109 recettes (au moment où nous publions, les deux marques annonçant de possibles mises à jour). Les fonctions de recherche dans la base du produit d’Intermarché sont de plus très sommaires, uniquement par famille de recettes. Et le robot n’est pas accompagné d’un livre de recettes papier pour l’utiliser facilement en mode manuel contrairement au robot Lidl. Enfin, le pas-à-pas des recettes, au demeurant très lisible, n’est pas toujours bien pensé.

Au final, si ces robots offrent des capacités semblables, l’interface du robot Lidl est plus aboutie que celle du robot d’Intermarché. Ce qui s’explique sans doute en partie par le fait que Lidl, qui possède sa propre marque d’électroménager, Silvercrest, n’en est pas à son coup d’essai tandis qu’Intermarché qui vend le Digicook sous la marque Arthur Martin est novice en la matière.

Côté performances, seuls nos tests en laboratoire permettront de trancher. Nous avons testé selon un protocole strict les performances du Monsieur Cuisine Connect. Le Digicook d’Arthur Martin est actuellement en test et vous retrouverez bientôt les résultats sur notre site.

15 décembre 2019

Numéros surtaxés, ne tombez pas dans le piège

COMMENT SE PRÉMUNIR DES ARNAQUES AUX NUMÉROS SURTAXÉS

✔ Soyez attentifs et vigilants avant de rappeler des numéros que vous ne connaissez pas.

✔ Consultez l’annuaire inversé en cas de doute sur le numéro qu’on vous incite à appeler Un annuaire inversé des numéros SVA www.infosva.org permet de s’informer du tarif en cas d’appel; il fournit également des informations sur l’entreprise utilisatrice du numéro et la nature du service fourni par le professionnel. Si vous identifiez une pratique déloyale, vous pouvez également la signaler directement sur le site.

✔ Signalez les numéros abusifs au 33 700 Transférez au numéro de téléphone 33700, ou sur le www.33700.fr, un SMS contenant le message que vous avez reçu et qui fait la promotion d’un numéro surtaxé. Cette démarche permet de lutter contre le spam ! Grâce à ces signalements, si des pratiques contraires à la déontologie sont mises en évidence, les opérateurs pourront couper les numéros surtaxés utilisés et même l’ensemble des numéros attribués à l’éditeur indélicat.

Activez l’option de blocage des appels vers des numéros surtaxés Il est possible d’activer l’option de blocage3 gratuite des appels vers les numéros surtaxés pour empêcher tout appel par mégarde. Mettre en place cette option est particulièrement utile pour des mineurs ou des personnes âgées ou fragiles de votre entourage.

✔ Appelez les entreprises dont vous êtes client au numéro habituel Si vous pensez que la sollicitation émane d’une entreprise dont vous êtes client, contactez-la directement en appelant le numéro habituel (par exemple celui figurant sur une facture).

VOUS AVEZ ÉTÉ ARNAQUÉ

✔ Signalez le numéro au 33700

✔ Si l’annonce tarifaire n’a pas été délivrée en début d’appel, 

déposez une réclamation sur le site : www.infosva.org

15 décembre 2019