UFC-Que Choisir Saint-Cloud

Édition spéciale Foires et salons

Comme chaque année, l’UFC-Que Choisir constate que de nombreux consommateurs regrettent leurs achats après leur visite sur des foires ou salons. En effet, certains professionnels ne sont pas à court d’arguments pour pousser à l’achat. Des méthodes de vente employées sont parfois même contestables.

Cuisines équipées, pompes à chaleur, panneaux photovoltaïques, ventilation, ballons thermodynamiques, travaux d’isolation ou de toiture ou achat de mobilier (matelas, literie…), tout y est proposé !

L’UFC-Que Choisir rappelle, à l’occasion de la sortie de son édition spéciale Foires et salons 2020, l’absence de droit de rétractation lors d’un achat sur une foire ou un salon, malgré un combat mené tant au niveau national qu’européen. Nos derniers constats accablants en 2019 en matière de travaux de rénovation énergétique démontrent pourtant la nécessité de notre action sur ce sujet.

Par conséquent, la prudence reste de mise. Se rendre sur une foire pour se renseigner, pour comparer (diversité des offres, nouveautés…) peut être une bonne idée. Quant à acheter…

Retrouvez notre Édition spéciale sur les foires et salons (édition 2020).

31 janvier 2020

Vente d’assurance sur Lastminute.com

Vous avez réservé un billet sur le site Lastminute.com et vous avez payé une assurance que vous ne vous souvenez pas avoir souscrite ? Votre témoignage nous intéresse.

Face aux procédés pernicieux utilisés par Lastminute pour vendre sur son site des assurances voyages à l’insu de ses clients, l’UFC-Que Choisir lance l’alerte et attaque l’opérateur pour pratiques commerciales illicites, agressives et trompeuses devant le Tribunal Judiciaire de Paris.

En attendant la décision à intervenir, l’association recommande aux consommateurs la plus grande vigilance face au professionnel qui se présente comme le « leader dans l’industrie du voyage en ligne et des loisirs ».

Les témoignages de consommateurs sur internet parlent d’eux-mêmes :

« Des frais cachés de dernières minutes […] Une fois le paiement validé qu’elle ne fut pas ma surprise de voir que j’avais également payé une assurance pour mon vol dont je n’avais absolument pas besoin. Tout est fait pour piéger le client au moment de l’achat, la vente n’est pas loyale je ne recommande pas ce site. »1

« Le prix affiché du billet ne correspond pas du tout au prix final. Une assurance a été automatiquement rajoutée sans demander mon accord. »2

L’action de l’UFC-Que Choisir pour faire cesser cette pratique illégale

Depuis quelques mois, alors que les consommateurs ne choisissent pas initialement d’assurance, le voyagiste fait apparaitre, après la validation du moyen de paiement, une fenêtre pop-up qui détourne l’attention des consommateurs et leur fait souscrire l’assurance la plus chère sans s’en rendre compte.

Alors que le site lastminute.com est configuré pour pousser le consommateur à acheter et finaliser le plus vite possible son achat, cette fenêtre pop-up reprend les mêmes codes graphiques qu’un pop-up qui demanderait au consommateur de confirmer son paiement pour profiter des réflexes inconscients des internautes et ainsi leur vendre l’assurance qu’ils ont pourtant refusée quelques clics plus tôt.

L’UFC-Que Choisir dénonce ce piège marketing, simple mais terriblement efficace. Par ce procédé, LastMinute viole la législation de la vente sur internet qui avec le principe du « double-clic » impose que l’internaute puisse vérifier une dernière fois sa commande et son prix avant de procéder à l’achat.

L’association a donc saisi le Tribunal Judiciaire de Paris pour que cette pratique qui rapporte plusieurs millions d’euros par an3 à LastMinute cesse, soit jugée agressive et trompeuse et que l’opérateur soit sanctionné. Malheureusement, le temps joue contre les consommateurs puisque cette décision ne sera pas rendue avant plusieurs mois du fait des délais judiciaires.

Dans l’attente du jugement, l’association appelle donc les consommateurs à la plus grande prudence et vigilance s’ils devaient utiliser ce site. Ceux qui auraient acheté un billet sur le site et qui ont été victimes des pratiques de LastMinute peuvent compléter l’appel à témoignage afin de nous faire part de leur expérience.

31 janvier 2020

Comment voyager avec son animal de compagnie ?

Voyager en France et en dehors de l’Union européenne avec son animal de compagnie se prépare en amont. Retrouvez quelques conseils pour que le séjour se déroule sans encombre, avant, pendant et après.

Avant le voyage

Si vous avez prévu d’emmener votre compagnon avec vous, n’oubliez pas de mettre à jour ses vaccins et ses papiers : lui aussi a besoin d’un passeport pour voyager à l’étranger.

Attention, si vous voyagez hors de France, votre chien, chat ou furet doit obligatoirement être identifié, à jour de sa vaccination antirabique et être en possession d’un passeport européen fourni et rempli par un vétérinaire. Depuis le 3 juillet 2011, seule la puce électronique est reconnue comme moyen d’identification pour les voyages au sein de l’Union européenne, sauf pour les animaux identifiés par tatouage avant cette date. Par ailleurs, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre vétérinaire, car certains pays imposent des mesures supplémentaires obligatoires pour faire entrer votre animal sur le territoire.

Attention : si vous devez faire vacciner votre animal contre la rage avant un départ à l’étranger, il faut vous y prendre à l’avance ! En effet, le vaccin contre la rage est réglementairement valide a minima 21 jours après la date de vaccination, si votre animal n’est pas à jour de sa vaccination antirabique.

Pendant le transport

Pendant la période estivale, prenez les précautions nécessaires pour protéger vos animaux de la chaleur excessive : ne laissez pas votre animal, même un court instant, enfermé dans votre véhicule ou dans un environnement non tempéré (cale de ferries, par exemple), même s’il dispose de suffisamment d’eau et si le véhicule a les fenêtres entre-ouvertes. Un animal peut mourir très rapidement d’un coup de chaleur. N’oubliez pas de régulièrement lui proposer de l’eau fraîche et de le sortir pour le dégourdir. Vous pouvez aussi lui mouiller fréquemment le corps pour le rafraîchir.

Peut-on acheter un animal de compagnie à l’étranger ?

Ne ramenez jamais avec vous un animal qui ne satisfait pas aux exigences sanitaires en France ou sur le territoire communautaire. L’entrée d’animaux non identifiés et non vaccinés, originaires de pays non indemnes de rage, est absolument interdite et peut avoir de graves conséquences !

Si vous souhaitez voyager avec plus de cinq animaux, renseignez-vous auprès de votre DDCSPP (direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations).

Retour de voyage

Les services des douanes françaises vérifient que l’animal de compagnie répond aux conditions sanitaires obligatoires (identification, vaccination…). Les compagnies aériennes (et autres transporteurs) peuvent également demander au propriétaire des justificatifs sur ces conditions sanitaires. En cas d’infraction à ces conditions, les agents chargés des contrôles peuvent obliger le propriétaire à payer la mise en quarantaine de l’animal ou son euthanasie, si l’état de santé de l’animal de compagnie présente un risque sanitaire.

31 janvier 2020

Signaler une fraude à la carte bancaire (Perceval)

Perceval : la plateforme pour signaler le détournement des coordonnées de sa carte bancaire

Votre carte bancaire est toujours en votre possession mais ses coordonnées ont été utilisées pour faire un achat en ligne dont vous n’êtes pas à l’origine ? Sachez que vous pouvez signaler le détournement de vos données bancaires directement en ligne sur Perceval ou « Plateforme électronique de recueil de coordonnées bancaires et de leurs conditions d’emploi rapportées par les victimes d’achats frauduleux en ligne ».

Ce téléservice du ministère de l’Intérieur permet de faciliter :

  • vos démarches en cas de vol des données de votre carte bancaire : vous n’avez pas à vous déplacer en brigade de gendarmerie ou en commissariat pour signaler la fraude dont vous avez été victime
  • le remboursement des sommes dérobées
  • la lutte contre les auteurs de ces infractions bancaires (collecte, analyse et recoupement du renseignement criminel à l’échelle nationale).

Pour signaler sur Perceval l’utilisation frauduleuse de votre carte bancaire, vous devez remplir les conditions suivantes :

  • être toujours en possession de votre carte bancaire
  • les coordonnées de votre carte bancaire ont été utilisées pour faire un achat en ligne
  • ne pas être à l’origine des somme dépensées
  • avoir fait opposition sur votre carte bancaire auprès de votre banque.

Accédez à Perceval

Si vous rencontrez des difficultés pour accéder à cette démarche, vous pouvez contacter l’assistance en ligne en mentionnant « Perceval » dans le champ « démarche ».

26 janvier 2020

Frais d’auto-écoles : quelle réglementation ?

Quelle réglementation s’applique aux auto-écoles ? Quelles obligations en termes de tarification ? Toutes les explications.

Les obligations réglementaires des auto-écoles

Les prestations

Les auto-écoles disposent d’une liberté pour fixer leurs tarifs. Néanmoins, elles sont soumises à une obligation d’affichage visible de leurs prix, affiché par prestation.

Le contenu des prestations doit être également détaillé, ainsi que sa durée dans le temps.

Le contrat

Toute inscription d’un candidat dans une auto-école donne lieu à la rédaction d’un contrat. Il doit faire figurer un certain nombre de mentions :

  • la raison ou dénomination sociale de l’établissement et toutes les informations de base le concernant (exploitant, police d’assurance…)
  • les informations du candidat (nom, adresse…)
  • l’objet du contrat
  • une évaluation préalable du niveau du candidat et le prévision d’heures de formation si nécessaire
  • le programme de la formation ;
  • les moyens pédagogiques et techniques à disposition du candidat
  • le mandat consenti à l’auto-école pour recevoir des informations ou faire des démarches auprès de l’administration au nom du candidat ainsi que la durée du mandat
  • les obligations des parties
  • les conditions de résiliation ou de rupture du contrat et les frais éventuels qui s’y rattachent
  • le tarif des prestations de formation et/ou de gestion administrative
  • les modalités de paiement (avec la précision de l’échelonnement du règlement)
  • l’existence ou l’absence de souscription par l’établissement à un dispositif de garantie financière

La délivrance d’une note

Pour toute somme supérieure à 25 €, l’auto-école est dans l’obligation de délivrer une note.

Ce qui ne peut pas faire l’objet de frais

Le transfert de dossier

Chaque candidat peut changer d’auto-école sans frais, quelle qu’en soit la raison, en cas de déménagement ou pour faire jouer la concurrence. Cette obligation ne s’applique pas dans le cas où des frais de rupture de contrat avaient été prévus dans le contrat initial.

La restitution du dossier

Les candidats doivent pouvoir obtenir une restitution gratuite de leur dossier sur simple demande.

L’examen

La présentation au permis de conduire ne peut faire l’objet d’aucuns frais complémentaires.

26 janvier 2020

Justice – L’exécution immédiate des jugements étendue

La mesure est passée assez inaperçue et pourtant elle marque une petite révolution dans le droit français. Pour les procédures introduites depuis le 1er janvier, les jugements qui seront rendus en première instance devront être exécutés même si l’une des parties à l’instance a fait appel.

Voilà une mesure qui fait grincer quelques dents chez les juristes. En application de la loi justice adoptée au printemps dernier, les jugements rendus par les tribunaux civils de première instance deviennent exécutoires de plein droit (art. 514 du code de procédure civile). En d’autres termes, même si l’une des parties fait appel, la décision s’applique. Par exemple, la partie condamnée à verser des dommages-intérêts à son adversaire devra le faire sans délai.

La mesure vaut pour les procédures introduites après le 1er janvier 2020.

Auparavant, le juge avait une marge de manœuvre. Il devait spécifier noir sur blanc qu’il ordonnait l’exécution du jugement rendu, ce qui était loin d’être systématique. En dehors de ce cas, faire appel d’une décision avait, en principe, un effet suspensif. Autrement dit, les dispositions du jugement de première instance étaient gelées tant que la cour d’appel ne s’était pas prononcée.

Avec l’exécution provisoire d’office, si la partie qui a perdu en première instance interjette appel et qu’elle gagne, alors elle devra être rétablie dans la situation antérieure. Ainsi, elle pourra réclamer le remboursement des dommages-intérêts versés à la partie qui a remporté la première manche !

UNE SOURCE DE NOUVEAUX CONTENTIEUX

Certains observateurs mettent en avant les difficultés que cela occasionnera, ce qui aura pour conséquence de créer un nouveau contentieux. Tout l’inverse de l’objectif visé par cette réforme qui est de désengorger les tribunaux saturés. Environ 20 % des décisions de première instance font aujourd’hui l’objet un appel. Et le taux d’infirmation tourne autour de 50 %, ce qui n’est pas rien !

L’exécution provisoire d’office supporte néanmoins quelques exceptions. Certaines sont fixées par la loi. Ainsi, elle ne s’applique pas à certaines décisions statuant sur l’état civil (par exemple, demande de changement de nom ou de prénom), aux décisions du juge des affaires familiales (par exemple, autorité parentale et pension alimentaire) ou liées à l’adoption.

Les exceptions peuvent également être judiciaires. Le juge a la possibilité de renoncer à l’exécution s’il estime qu’elle est incompatible avec la nature de l’affaire dont il est saisi. Autre cas de figure, s’il y a appel, la partie condamnée peut demander au premier président de la cour d’appel compétente la suspension de l’exécution provisoire. Cela ne sera toutefois pas possible si lors du premier round elle n’avait pas formulé d’observations sur le caractère exécutoire de la procédure.

26 janvier 2020

La DRIHL des Hauts-de-Seine

La Commission départementale de conciliation des Hauts-de-Seine.

Qu’est-ce que la commission départementale de conciliation ?

La commission départementale de conciliation (CDC) a pour rôle d’aider les bailleurs et les locataires à trouver une solution amiable lorsqu’un conflit les oppose, en leur permettant de se rencontrer. Ce n’est pas une juridiction, mais un organisme paritaire (composé de représentants d’organisations de bailleurs et de représentants d’organisations de locataires représentatives au niveau départemental).
Les membres de la CDC ont aussi un rôle de conseil auprès des locataires et des bailleurs. Son secrétariat est assuré par la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Hébergement et du Logement des Hauts-de-Seine (DRIHL 92).
La CDC est compétente lorsque le logement associé au litige se situe dans le département des Hauts-de-Seine. Sa saisine est gratuite.

Pour quels litiges ?

Elle est compétente pour connaître des litiges relatifs aux logements vides et aux logements meublés occupés à titre de résidence principale ou des difficultés suivants :

Dans le parc privé :

  • la révision annuelle du loyer (art. 17-1 de la loi du 06/07/1989 modifiée et art. 30 de la loi du 23/12/1986)
  • la réévaluation du loyer lors du renouvellement du contrat de bail (art. 17-2 de la loi du 06/07/1989 modifiée)
  • l’évolution du loyer des logements vacants (art. 18 de la loi du 06/07/1989 modifiée)
  • la fixation du nouveau loyer proposé au locataire dans le cadre d’un bail dit « de sortie de la loi de 1948 » (art. 31 de la loi du 23/12/1986)

Dans le parc privé et social :

  • l’état des lieux (d’entrée / de sortie ; état du mobilier pour les meublés)
  • le dépôt de garantie
  • les charges locatives
  • les réparations
  • la non-décence du logement
  • le congé
  • les difficultés résultant de l’application des accords collectifs nationaux ou locaux, du plan de concertation locative, et des difficultés résultant des modalités de fonctionnement d’un immeuble ou d’un groupe d’immeubles dans le parc privé ou social.

Comment saisir la commission de conciliation ?

Le formulaire de saisine de la CDC du 92 (la liste des pièces à fournir figure en page 4 du formulaire) :
formulaire de saisine cdc 92 (format pdf – 138.5 ko – 28/12/2016)

Tout dossier doit être adressé au secrétariat de la Commission par lettre recommandée avec avis de réception à l’adresse suivante :

Secrétariat de la Commission Départementale de Conciliation
Direction Régionale et Interdépartementale de l’Hébergement et du Logement des Hauts-de-Seine
Service Hébergement et Accès au Logement
Bureau des Rapports Locatifs et de la Prévention des Expulsions
167-177 avenue Joliot Curie – BP 102
92013 NANTERRE CEDEX

Ou par voie électronique

Contact : 01.40.97.28.14 ou 28.15

Comment se déroule une séance de conciliation ?

Les parties (bailleur et locataire) sont convoquées à une séance de conciliation.
Elles peuvent se faire assister par une personne de leur choix ou en cas d’empêchement se faire représenter par une personne dûment mandatée (mandat exprès de conciliation écrit).
Devant la commission, chaque partie expose son point de vue et la commission recherche une solution de conciliation.
Si un accord intervient, les termes de la conciliation font l’objet d’un document signé et remis en séance à chacune des parties.
En l’absence d’accord, la commission émet un avis de non conciliation signé d’un représentant de chacun des collèges. Ce document est adressé par lettre simple aux parties. L’une ou l’autre des parties peut dès lors saisir le tribunal d’instance territorialement compétent.

20 janvier 2020

Coffrets cadeaux : que faire en cas de déconvenue ?

Offrir un coffret cadeau, c’est tendance et pratique. Avant de vous lancer dans l’achat d’un tel produit, pesez bien les avantages et les inconvénients et comparez les prestations offertes.

Comment fonctionne le concept ?

Les coffrets cadeaux se présentent sous la forme d’une boîte comprenant :

  • un catalogue, détaillant les prestations auxquelles le bénéficiaire du coffret peut avoir accès ;
  • un bon d’échange (appelé chèque cadeau) que le porteur du coffret remet au prestataire en paiement de l’activité choisie ;
  • les conditions générales de vente et d’utilisation du coffret.

Les prestations proposées sont regroupées par thème : les séjours (au château, en hôtellerie de charme, en chambre d’hôtes, etc.), le bien-être (soins en thalassothérapie ou en instituts de beauté, etc.), les activités sportives insolites (parachutisme, conduite sportive, etc.), la gastronomie, les travaux pratiques (cours de cuisine, séance d’œnologie, etc.).

Quelle réglementation pour les coffrets cadeaux de voyages et séjours ?

Depuis la loi n° 2009-888 du 22 juillet 2009 de modernisation et de développement des services touristiques, les éditeurs de coffrets cadeaux incluant des prestations entrant dans le champ du Code du tourisme sont soumis aux dispositions relatives à la vente de voyages et de séjours (article L.211-1).

Ne sont pas concernées par cette loi les prestations d’activités et de loisirs « bien-être », « aventure », « gastronomie », « ateliers » ou « divertissement », sauf si elles sont incluses dans un forfait voyages et séjours.

Assimilés par la loi à des agents de voyage, les émetteurs de coffrets touristiques sont donc notamment tenus de s’immatriculer au Registre des agents de voyages, avec ce que ce régime juridique induit en termes d’obligations (garantie financière, assurance en responsabilité civile garantissant les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile professionnelle et de conditions d’aptitude professionnelle).

Les éditeurs de coffrets cadeaux sont en outre  responsables de plein droit de la bonne exécution des obligations résultant du contrat. Si la prestation choisie n’est pas exécutée, ou l’est mal, l’utilisateur du coffret peut lui demander réparation au lieu de se retourner contre le prestataire.

Quels sont vos droits en cas de déconvenue ?

Si vous rencontrez une déconvenue liée à l’activité choisie (par exemple, une prestation « bâclée », effectuée partiellement ou non conforme à celle présentée dans le catalogue du coffret), vous pouvez le signaler à la Direction départementale de la protection des populations ou à la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations de votre lieu de résidence qui pourra vérifier auprès du ou des opérateurs en cause le respect des dispositions du Code de commerce, du Code de la consommation et du Code du tourisme et, le cas échéant, envisager des suites sur la base des articles L.121-2 et L.121-3 et du Code de la consommation (pratiques commerciales trompeuses).

Conseils d’utilisation :

  • Ne tardez pas pour réserver votre prestation : les disponibilités des prestataires sont parfois limitées.
  • Consultez la durée d’utilisation du coffret (plus d’un an en général), les conditions d’échange et de prolongation, dans les conditions générales de vente, publiées sur le site de l’émetteur.
  • Conservez la preuve d’achat (ticket de caisse, courriel de confirmation de commande) jusqu’à l’utilisation effective du coffret par le bénéficiaire.
Textes de référence
19 janvier 2020

Livret A : comment ça marche ?

Le livret A est un produit d’épargne réglementé : l’État décide de son fonctionnement, de son taux, de son plafond, de la qualité des titulaires, etc. Les intérêts du livret A sont exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux et les fonds déposés sont couverts par la garantie de l’État.

Comment cela fonctionne ? Quel est le taux pratiqué ? Explications.

Plafond du livret A

Le plafond du livret A est fixé à 22 950 € pour les particuliers et 76 500 € pour les associations, hors calcul des intérêts capitalisés.

Taux du livret A

Le taux d’intérêt du livret A est fixé à 0,75 % jusqu’au 31 janvier 2020 et passe à 0.50 % à compter du 1er février 2020. Il est fixé par l’État, qui prend notamment en compte le taux d’inflation dans sa formule de calcul.

Date de calcul des intérêts

Les intérêts du livret A sont calculés le 1er et le 16 de chaque mois.

Date de versement des intérêts

Les intérêts cumulés sur l’année s’ajoutent au capital le 31 décembre. L’ajout de ces intérêts peut porter la valeur du livret au-delà du plafond du livret.

Fiscalité du livret A

Le livret A est exempté de toute fiscalité (impôt sur le revenu ou prélèvements sociaux).

Ouvrir un livret A

Auparavant réservé aux clients de la Caisse d’Épargne, de la Banque Postale et du Crédit mutuel (sous le nom de livret bleu), le livret A peut être proposé par toutes les banques, y compris les banques en ligne, depuis 2009.

Les particuliers, mineurs ou majeurs, peuvent ouvrir un livret A. Certaines associations sont aussi autorisées à en posséder un.

Un seul livret A par personne !

Attention ! Si vous êtes déjà titulaire d’un livret A, il n’est pas possible d’en ouvrir un autre. Vous êtes tenu de clôturer le livret A que vous possédez avant d’ouvrir un nouveau livret A dans une autre banque. Depuis le 1er janvier 2013, la banque vérifie systématiquement que vous ne possédez pas d’autre livret A avant d’en ouvrir un à votre nom dans son établissement. Les personnes ayant plusieurs livrets A peuvent être soumises à des amendes.

Il est également interdit de cumuler avec un livret bleu (livret A du Crédit mutuel) ouvert après septembre 1979.

Dépôt ou retrait d’argent sur un livret A

Les fonds que vous déposez sur un livret A sont disponible à tous moments.

Vous pouvez retirer l’argent de votre livret A à partir de 16 ans, sauf opposition du représentant légal. Une opération de retrait ou de dépôt doit être effectuée pour un montant minimum de 10 € ou 1,50 € pour les personnes ayant un compte à La banque postale. Le compte ne peut jamais être débiteur.

Vous ne disposez pas de chéquier ou de carte de paiement sur votre livret A.

Clôturer un livret A

Pour clôturer votre livret A, informez votre banque en vous déplaçant dans l’établissement ou par courrier postal simple.

Transférer un livret A ?

Il n’est pas possible de transférer un livret A d’un banque à une autre depuis le 1er janvier 2012. Ce transfert a été possible du 1er janvier 2009 au 31 décembre 2011

Livret A : à quoi servent les fonds

Les fonds collectés sur les livrets A sont centralisés par la Caisse des dépôts et consignations. Ils servent à financer le logement social et le renouvellement urbain.

19 janvier 2020

Nouveau modem Bbox – Gros ravalement de façade

Les futurs abonnés à l’offre Internet fixe Ultym de Bouygues Télécom recevront un tout nouveau modem qui rompt avec les standards plus par son design que par ce qu’il a dans le ventre. Revue de détail.

À partir de la fin du mois de janvier 2020, les nouveaux abonnés au forfait Bbox Ultym, l’offre d’Internet fixe haut de gamme de Bouygues Télécom, se verront confier un tout nouveau modem. Fini le boîtier blanc qui cherchait à se faire discret, le nouveau boîtier entend bien s’imposer au milieu du salon. Il a quelques arguments pour y parvenir.

UN DESIGN ÉTONNANT

Ce bloc de 23 cm de haut sur 15 cm de large en forme de cheminée a de quoi interloquer à première vue. Mais d’après Bouygues Télécom, cette forme est censée aider à la diffusion du signal Wi-Fi (les antennes Wi-Fi sont situées au-dessus des composants pour éviter les interférences) et assurer une bonne ventilation. Quant à sa façade noire et brillante, elle est plutôt élégante, même si elle pourrait s’avérer assez sensible à la poussière et aux traces de doigts.

UN WI-FI PERFORMANT

À l’instar de la SFR Box 8, le nouveau modem de Bouygues intègre le Wi-Fi 6, la toute dernière norme de Wi-Fi qui accroît les débits et assure une meilleure gestion du signal. Encore faut-il, pour en profiter pleinement, disposer de smartphones et d’ordinateurs équipés de cette norme. Or, ils sont encore rares. À ceux qui ont un grand logement, Bouygues propose gratuitement un répéteur Wi-Fi qu’il suffira d’installer à bonne distance du modem pour étendre la couverture. Ce petit boîtier, qui reprend le design de la box, intègre lui aussi le Wi-Fi 6. Pour en bénéficier, il faut adresser une demande au service client.

visuel nouveau modem bbox fibre arriere
Le nouveau modem de Bouygues Télécom vu de dos.

UN ÉCRAN DISCRET

La façade ne comporte que 2 boutons (un WPS pour appairer les appareils et un autre pour activer et désactiver le Wi-Fi) et un écran qui s’allume lorsqu’on approche la main ou que l’on tourne la grosse molette proéminente. Celle-ci sert à surfer dans les menus afin d’accéder à des réglages et à diverses informations comme l’état de la connexion ou les messages laissés sur sa boîte vocale. L’ensemble est fluide et plutôt ergonomique.

DES GADGETS BIENVENUS

Le nouveau modem de Bouygues intègre quelques petites nouveautés qui, sans être révolutionnaires, n’en restent pas moins sympathiques. Dans le menu figure notamment un test de débit qui permet, directement depuis le modem, d’afficher les débits montant ou descendant du moment. Une autre fonctionnalité permet de connecter un nouveau smartphone en Wi-Fi grâce à un système de QR code qui apparaît sur l’écran et qu’il suffit de flasher. Il est enfin possible, depuis l’appli Bouygues Télécom, de contrôler sa box à distance, et notamment déterminer des plages horaires pendant lesquelles chaque appareil pourra ou non se connecter en Wi-Fi. Il ne s’agit pas à proprement parler de contrôle parental, mais c’est un bon début pour surveiller l’accès des enfants à Internet.

UN MODEM DURABLE

À en croire Bouygues, tout aurait été fait pour assurer un impact minimum de ce modem sur l’environnement : utilisation de matériaux recyclables, démontage facile pour une plus grande réparabilité, etc. Il est également évolutif puisqu’il suffira de remplacer un composant (la carte Wi-Fi, par exemple) pour que le modem s’adapte aux futures normes. Reste à voir comment cette durabilité annoncée sera gérée dans les faits. En tout cas, le fait que la façade n’arbore aucune diode lumineuse inutile et que l’écran noir et blanc ne reste pas allumé semble montrer une vraie volonté de limiter la consommation d’électricité.

PAS DE NOUVEAU DÉCODEUR ASSOCIÉ

Alors que d’autres opérateurs se plaisent à vanter les atouts de leurs décodeurs TV, Bouygues a fait le choix audacieux de ne changer que la partie modem. Le décodeur TV et les services associés (accès à la télévision, VOD, replay, enregistrement des programmes, media center, etc.), resteront donc les mêmes qu’aujourd’hui. Et contrairement à certains de ses concurrents, le nouveau modem de Bouygues ne comporte ni enceinte, ni commande vocale (celle-ci reste néanmoins disponible sur le décodeur TV). Il n’intègre pas non plus de 4G/5G qui aurait permis d’accéder à Internet en cas de réseau fixe défaillant ni de Femtocell, un système qui permet de bénéficier d’un réseau 4G à la maison.

NOUVEAU MODEM POUR LE MÊME PRIX

À partir de fin janvier, le nouveau modem sera livré automatiquement aux nouveaux abonnés à l’offre Ultym, qui existe déjà depuis quelques années. Son prix sera le même qu’aujourd’hui, à savoir 24,99 €/mois pendant 12 mois puis 41,99 €/mois. Les abonnés actuels à l’offre Ultym pourront troquer leur ancien modem contre ce nouveau modèle, mais Bouygues Télécom ne précise ni quand ni dans quelles conditions.

NOTRE AVIS

Bouygues n’a pas succombé à la débauche de nouveautés plus ou moins utiles dans laquelle se sont lancés plusieurs de ses concurrents et dans un sens, c’est tant mieux. L’opérateur s’est contenté de quelques innovations qui, sans être révolutionnaires, sont plutôt bien vues. Quant au Wi-Fi 6, même s’il n’apportera pas grand-chose dans l’immédiat à la plupart des utilisateurs, il fallait l’intégrer tant il est certain que cette norme va vite s’imposer. Reste à savoir si les performances promises par Bouygues, notamment en matière de Wi-Fi, seront au rendez-vous et si sa capacité à évoluer avec le temps sera réellement mise à profit pour limiter la production de déchets. Ce modem est d’autant plus une bonne nouvelle que le prix de l’offre à laquelle il est associé ne change pas. On peut toutefois regretter qu’il ne soit fourni qu’avec l’offre premium de Bouygues, permettant ainsi à l’opérateur de segmenter un peu plus ses offres et d’inciter une partie de ses clients à basculer sur une offre plus chère.

19 janvier 2020