UFC-Que Choisir Saint-Cloud

Billet du président

Vêtements – Savez-vous ce que vous portez ?

Alors que la période des soldes d’été va s’ouvrir, j’aimerais parler des étiquettes des vêtements… mais pas des prix. La question de l’origine et de la traçabilité des produits (alimentation, cosmétiques etc…) est de plus en plus présente dans nos esprits et nos arbitrages. ça n’est pas qu’un effet de mode, le secteur du textile ne doit pas y échapper.

En effet, à l’heure où les consommateurs sont en quête d’une consommation plus juste, sobre et responsable, il est particulièrement  difficile de s’y retrouver dans les mentions et étiquettes proposées par les différentes enseignes. Tout un tas d’affirmations viennent en effet troubler notre perception des produits. Le « Greenwashing », autour notamment du coton bio,  et maintenant le « Frenchwashing » n’arrangent rien… Le marketing effréné qui caresse et exploite le sentiment national au travers de mentions aussi floues que racoleuses (« fait en France », « transformé en France », « fabriqué en France » etc…) rend illusoire un choix réellement éclairé et rationnel.

Provenance, qualité des matières utilisées, dangerosité des traitements employés, coût environnemental ou encore impact social de la production : voilà quelques exemples d’informations qui selon moi font défaut à l’acheteur. Car beaucoup de fabricants ne jouent pas le jeu de la transparence et bernent le consommateur, parfois même pour un achat présenté comme militant… Il est grand temps de faire le ménage. Et ce ne peut être le fruit d’initiatives individuelles et de professionnels, immanquablement sources d’un foisonnement de labels plongeant les consommateurs dans une jungle véritable. L’absence de cadre législatif et réglementaire ambitieux, au niveau européen comme national, autour de la mention « Made in » doit être comblée.  Laisser à poil l’acheteur de vêtement face à des allégations déloyales serait un comble.

Alain Bazot

Président de l’UFC – Que Choisir

17 juillet 2020

Test Coronavirus à Suresnes : Pour Qui, Où et Comment ?

Dans le contexte actuel de crise sanitaire du Covid-19, la sortie progressive du confinement s’accompagne d’une augmentation massive des tests de dépistage pour toutes les personnes qui présentent des symptômes ou qui auraient été en contact étroit avec des malades.

En cas de fièvre, toux, mal à la gorge, nez qui coule ou perte du goût et de l’odorat, il faut donc consulter son médecin pour qu’il décide si l’on doit être testé. Les tests diagnostiques virologiques (RT-PCR) permettant de détecter la présence du virus SARS-CoV-2 via un prélèvement par voie nasale ne sont en effet réalisés que sur prescription médicale.

En complément du laboratoire Longchamp qui réalise les prélèvements et leur analyse depuis le début de la crise, la Ville de Suresnes, en lien avec la Communauté professionnelle de santé*, réalise également les prélèvements (depuis le 28 mai) au centre de santé municipal Raymond Burgos.
À Suresnes, les prélèvements sont donc réalisables, exclusivement avec ordonnance du médecin (ou sur demande de l’Assurance Maladie pour les cas contacts) et sur rendez-vous sur les sites suivants :

  • Laboratoire Longchamp,
    20 avenue du général de Gaulle,
    du lundi au vendredi de 10h30 à 12h.
    Rendez-vous au 01 45 06 19 28
  • Centre médical municipal Raymond Burgos,
    12 rue Carnot,
    du lundi au vendredi de 15h à 17h et le samedi de 9h à 11h.
    Rendez-vous au 01 85 90 79 13

Les prélèvements des tests PCR virologiques, effectués au centre médical municipal par des infirmières diplômées d’Etat, seront analysés au laboratoire Longchamp ou au laboratoire de l’hôpital Foch. Ce test permet de savoir si l’on est infecté par le virus au moment du test et s’il convient de s’isoler individuellement pour protéger son entourage.

Il consiste en un prélèvement nasopharyngé (gorge, nez) à l’aide d’un petit écouvillon inséré dans le nez, obligatoirement effectué par un professionnel de santé (médecin ou infirmière). Le résultat est disponible en 24 heures.

*La communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS), regroupe les différents acteurs de la chaîne de santé : mairie, centre municipal de santé, hôpital Foch, praticiens libéraux, Maison de santé des Chênes, réseau de santé ASDES, vise à améliorer les conditions d’exercice des praticiens sur le territoire de Suresnes et faciliter le parcours de soins des patients.

17 juillet 2020

Soldes – Des règles spécifiques

S’ils sont autorisés à vendre à perte durant les périodes de soldes, les commerçants n’en sont pas moins soumis à une réglementation spécifique. Quelques précisions pour profiter au mieux des soldes, en ligne ou en boutique.

Les périodes des soldes sont devenues un moment incontournable pour faire des achats tout en réalisant des économies, parfois substantielles. Mais même pendant les soldes, la réglementation s’applique.

Période des soldes

Les soldes d’hiver (du mercredi 8 janvier au mardi 4 février 2020), comme celles d’été (qui devaient avoir lieu du mercredi 24 juin au mardi 21 juillet mais se dérouleront du 15 juillet au 11 août en raison de la crise sanitaire), commencent à la même date et durent 4 semaines (contre 6 auparavant) sur tout le territoire, hormis quelques exceptions liées à des particularités locales.

Depuis 2015, les commerçants ne peuvent plus pratiquer de soldes complémentaires, quand ils le souhaitent, pendant deux fois une semaine ou une fois deux semaines au cours de l’année (soldes flottants).

En dehors des soldes saisonniers, le mot « solde » ne peut pas être utilisé. Les commerçants peuvent en revanche procéder à des promotions, déstockages ou autres liquidations.

Articles soldés

Les soldes ne peuvent porter que sur des articles déjà proposés à la vente et payés par le commerçant depuis au moins 30 jours. Outre le prix réduit affiché, le prix de référence avant les soldes doit être indiqué. Si vous procédez à des repérages avant les soldes, vous pouvez vous-même vérifier que le rabais porte bien sur le prix initial et non pas sur un prix artificiellement gonflé.

La réduction peut être faite par escompte à la caisse, cette modalité doit alors faire l’objet d’une publicité et l’avantage annoncé s’entend par rapport au prix de référence (- 30 % sur les étiquettes jaunes, – 50 % sur les vertes, etc.). Un commerçant peut ne solder qu’une partie de ses produits, mais il doit l’indiquer clairement (par exemple avec un  panneau « Nouvelle collection non soldée »). Il lui est en tout cas interdit d’acheter des produits pour les vendre exclusivement pendant la période des soldes ou de se réapprovisionner.

Garantie pendant les soldes

Que l’article soit soldé ou non, les règles en matière de garantie sont les mêmes : le commerçant est tenu d’échanger ou de rembourser un article en cas de vice caché (défaut de fabrication…). Tout article soldé est également couvert par la garantie légale de conformité (la puissance du four n’est pas celle promise, le téléviseur ne capte pas les chaînes de la TNT…) : le vendeur doit entièrement répondre des défauts de conformité existant lors de la remise du produit et qui sont présumés exister à ce moment-là s’ils apparaissent dans un délai de 2 ans (et non plus de six mois depuis le 18 mars 2016).

Mais si l’article ne convient pas ou plus (problème de taille, de choix de la couleur), le commerçant n’est pas obligé de l’échanger ou de le rembourser. Il peut accepter de le faire à titre commercial uniquement (sauf publicité contraire comme par exemple un panneau « Échange ou remboursement possible même pendant les soldes »). Il est donc fortement conseillé d’essayer les articles (même si parfois trouver une cabine disponible dans certains magasins relève de l’exploit) avant l’achat.

Les soldes en ligne

La réglementation des soldes sur Internet est exactement la même que celle pratiquée en magasin. La principale différence tient au fait qu’il s’agit de vente à distance, les clients disposent donc d’un délai de rétractation de 14 jours à partir du jour de réception de l’article. Le client pourra ainsi échanger son article ou être remboursé, sans pénalité et sans avoir à justifier sa décision.

Les soldes en question

Pour plus d’informations sur les soldes, vous pouvez consulter les questions-réponses réalisées par le service juridique de l’UFC-Que Choisir.

17 juillet 2020