Tout savoir sur le dispositif d’alerte « 3117 »
Mis en place en 2010, le numéro permet de signaler toute incivilité et problème rencontrés dans les gares et les trains. Il a été étendu en juin 2013 à l’ensemble du territoire. Ce dispositif couvre un champ assez large : sûreté, harcèlement sexiste, secours et assistance.
Toute personne qui constate, sur le réseau SNCF, RATP ou sur le réseau de bus et de cars de la région Ile-de-France :
- une situation anormale,
- une personne en danger, qui fait un malaise, qui subit ou est témoin d’une agression, y compris sexiste,
peut donc, soit :
- contacter gratuitement le 3117, par téléphone,
- envoyer un sms au 31 17 7.
Il existe aussi une application à télécharger sur téléphone portable « alerte 31 17 » sur laquelle il est possible de créer un profil avec son numéro de portable, son âge, son trajet habituel et le numéro d’une personne à prévenir en cas d’urgence.
Sur la page d’accueil de l’application, vous trouverez un gros bouton rouge qui vous permet d’appeler directement le 31 17 ainsi que quatre autres touches pour échanger par sms, en fonction des types de problèmes rencontrés :
- Alerte sécurité.
- Santé et assistance.
- Atteintes à caractère sexuel.
- Déclarer une incivilité.
Une nouvelle page s’ouvre et vous invite à préciser le problème rencontré. Le dispositif d’Alerte est disponible sept jours sur sept et 24 heures sur 24.
Une discussion avec un agent du centre de gestion des appels s’engage oralement ou par sms qui est enregistrée pour des raisons de sécurité. Attention, la géolocalisation ou les questions posées permettent de savoir précisément d’où vous appelez. Ces opérateurs sont formés aux différents types de situations potentielles, harcèlement sexiste et terrorisme compris. En fonction de la situation, des agents de la sûreté ferroviaire, le samu, les pompiers ou la police sont envoyés sur place.
Casques de moto – Nouvelle norme d’homologation !
Pour être commercialisé en France, un casque de moto doit être homologué selon la norme en vigueur. Vieillissante, l’actuelle norme 22.05 va être remplacée par la 22.06, plus sévère, en juin 2020. Elle ne sera toutefois imposée aux fabricants qu’à partir de 2023.
La nouvelle norme d’homologation des casques de moto et scooter devrait être votée en juin. Elle imposera des tests plus sévères et les fabricants auront 3 ans, jusqu’en 2023, pour s’y conformer. Toutefois, certains d’entre eux ont pris les devants et seraient à même de proposer des casques répondant à cette nouvelle norme dès cet été.
Tous les casques vendus en France sont conformes à la norme d’homologation actuellement en vigueur (ECE 22.05), mais la protection qu’ils offrent n’est pas toujours optimale. Notre enquête sur le niveau de protection des casques a en effet démontré que les conditions de chocs réels ne correspondent pas vraiment à celles utilisées pour leur homologation. Vieille de 20 ans, la norme est enfin remise au goût du jour et imposera des critères plus sévères.
Si la méthode ne change pas (on laisse tomber le casque sur un support dur), elle intègre désormais des tests d’impacts sur différents angles et à différentes vitesses. Il est aussi prévu que les casques modulables, de plus en plus utilisés par les motards, soient testés avec la mentonnière fermée mais aussi ouverte. La norme 22.06 imposera également un contrôle de la résistance des matériaux face à l’abrasion et prendra en considération les dommages causés au cerveau par les rotations. Ainsi, des capteurs placés dans le casque mesureront cette rotation lors des impacts. Afin d’être homologuées 22.06, les visières devront résister à l’impact à haute vitesse de billes d’acier (elles sont projetées à une vitesse de 60 mètres par seconde, soit 216 km/h !). Les visières devront alors ne pas se briser, se fendre, se déformer ou se détacher du casque. Les visières solaires seront autorisées seulement si elles ne réduisent pas le champ de vision (en dessous de 105° en périphérique) et si elles n’empêchent pas l’ouverture de la visière principale. Les visières principales teintées ne seront autorisées que si elles laissent passer un minimum de 35 % de transparence (contre 50 % aujourd’hui). Elles recevront alors un marquage spécifique précisant qu’elles ne doivent être utilisées qu’en journée.
Pour répondre à ces nouvelles exigences, les casques risquent d’être plus gros, plus imposants, plus lourds (ce qui pourrait nuire au confort) et, certainement, plus chers. Il ne sera toutefois pas obligatoire de changer son casque pour un répondant à la nouvelle norme. En revanche, si votre casque commence à dater (s’il n’y a pas de date limite, des signes traduisent un casque vieillissant : mousse en mauvais état, impacts sur l’extérieur, sangle et système de fermeture usés…) il serait judicieux d’attendre un peu et d’opter pour un modèle homologué selon la nouvelle norme ECE 22.06 pour obtenir le meilleur niveau de protection.
Coronavirus : les réponses à vos interrogations
Non ce n’est pas conforme au décret du 23 mars 2020 (article 11) qui encadre les prix de vente des gels hydro-alcooliques, afin d’éviter tout dérapage des prix. Le prix des flacons de 50 ml ne peut être supérieur à 2 €, ceux de 100 ml à 3 €, ceux de 300 ml à 5€ et le litre à 15 €.
Vous pouvez effectuer un signalement à la DGCCRF sur SignalConso.
Un prix de vente supérieur est possible lorsqu’une solution hydro-alcoolique a été produite par un pharmacien selon la recette prévue par l’OMS. Pour autant, une majoration de 50% s’applique, le flacon de 50mL ne pouvant être vendu à plus de 3€.
Le professionnel doit vous livrer le produit à la date indiquée au moment de la commande. S’il ne l’a pas fait, plusieurs étapes devront être suivies pour enjoindre au professionnel d’effectuer la livraison ou pour annuler le contrat et obtenir un remboursement. Vous trouverez des informations plus précises dans la fiche Délai de livraison
Si vous soupçonnez qu’il s’agit d’une escroquerie, vous pouvez signaler le site concerné sur la plateforme PHAROS
Veuillez toutefois noter que dans le contexte actuel de crise sanitaire, la distribution du courrier, des colis et de la presse peut être ralentie.
Les professionnels sont libres de déterminer leur prix de vente (à quelques exceptions près, lorsque la concurrence est inexistante ou insuffisante : par exemple certains transports publics, taxis, actes notariés). Le suivi des prix effectué par la DGCCRF dans la période de crise actuelle ne fait pas apparaître de dérapage général des prix ; seule l’augmentation significative du prix du gel hydro alcoolique au début mars a justifié l’adoption d’une réglementation spécifique. Néanmoins, il se peut que les prix de certains produits évoluent ponctuellement de manière inhabituelle, par exemple parce que le commerçant a changé de fournisseur ou parce que les coûts logistiques (de transport notamment) ont augmenté.
En revanche le prix du produit doit être affiché et visible afin que vous puissiez prendre votre décision d’acheter de manière éclairée. Vous trouverez les informations nécessaires sur le site de la DGCCRF dans la fiche Information sur les prix.
L’information sur le prix du service est obligatoire et doit être connue du consommateur avant qu’il prenne sa décision d’achat et ce sans avoir à interroger le vendeur. Celui-ci doit vous informer du coût de la livraison et de frais supplémentaires éventuels lors de votre commande.
Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter le site Internet de la DGCCRF : www.economie.gouv.fr/dgccrf/L-information-sur-les-prix
Vous pouvez faire un signalement sur SignalConso.
- Si le produit commandé n’est plus disponible : le vendeur s’expose à une sanction car il ne respecte pas la bonne exécution du contrat tout au long de la chaîne de commande-transport-livraison dont il est responsable. S’il ne respecte pas ses engagements, vous pouvez demander réparation du préjudice, sans avoir à prouver la faute. Toutefois, il peut s’agir d’un problème de livraison lié à la crise sanitaire, mais dans ce cas le vendeur doit rechercher un moyen pour vous satisfaire. Pour plus de détail, voir la FAQ « le vendeur m’informe que le produit commandé n’est plus disponible »
- Si je n’ai pas eu de nouvelles du professionnel malgré les relances et n’arrive pas à avoir un remboursement, il se peut que le site en ligne soit frauduleux : Vous pouvez le signaler sur la plateforme PHAROS
Dans le contexte de crise actuel, il peut arriver qu’un commerçant ait des difficultés à assurer en permanence la mise en rayon de tous ses produits. Les conditions d’approvisionnement actuelles sont particulières et l’organisation des magasins ne permet pas toujours d’assurer une continuité de réassort des rayonnages.
- Si vous recevez un nombre important d’appels, vous pouvez vous inscrire sur BLOCTEL : Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter le site Internet de la DGCCRF : https://www.economie.gouv.fr/node/35729
- Si vous souhaitez signaler la pratique du professionnel (par exemple parce que vous estimez qu’elle est trompeuse, que la personne au bout du téléphone a été agressive ou paraissait mal intentionnée), vous pouvez faire un signalement sur SignalConso
Vous trouverez des informations sur les pratiques trompeuses et agressives dans les fiches Pratiques commerciales trompeuses : les clés pour les reconnaître et s’en prémunir et les pratiques commerciales agressives.
Si vous souhaitez signaler la pratique du professionnel (par exemple parce que vous estimez qu’elle est trompeuse c’est-à-dire qu’elle vous a induit en erreur), vous pouvez faire un signalement sur SignalConso. Vous trouverez des informations sur les pratiques trompeuses dans la fiche Pratiques commerciales trompeuses : les clés pour les reconnaître et s’en prémunir.
Vous pouvez les signaler sur https://www.signal-spam.fr/, sur >https://www.33700.fr/ ou sur> SignalConso.
Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter le site Internet de la DGCCRF : https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/spams-vocaux-et-sms-fraudeurs-plus-en-plus-imaginatifs
De nombreuses arnaques ciblent les professionnels en cette période de crise. La DGCCRF recommande la plus grande vigilance, tant des consommateurs que des entreprises. Si vous estimez être victime d’une pratique d’hameçonnage, ou phishing (technique utilisée par des fraudeurs pour obtenir des renseignements personnels dans le but d’usurper l’identité d’une entreprise, d’un organisme financier ou d’une administration), vous pouvez le signaler sur la plateforme du ministère de l’Intérieur PHAROS ainsi que sur le site Phishing initiative qui alimente les principaux navigateurs afin de bloquer l’accès à ces sites.
Vous trouverez plus d’informations sur la pratique dite du hameçonnage sur la fiche phishing (hameçonnage ou filoutage);
Plus spécifiquement, concernant l’usurpation de l’identité des services des impôts, vous pouvez consulter : https://www.impots.gouv.fr/portail/securite-informatique-soyez-vigilants
Pour ce qui concerne les appels frauduleux dans le but de vous extorquer des informations personnelles (phishing vocal) vous pouvez également les signaler sur la plateforme du ministère de l’Intérieur PHAROS ou contacter le numéro vert gratuit mis en place par le Gouvernement 0 805 805 817.
En tout état de cause, méfiez-vous des offres proposées par courriels, SMS ou appels non sollicités. Rendez-vous sur la page officielle de l’organisme dont se réclame l’auteur de l’appel pour trouver les réelles offres en cours
l’arrêté du 14 mars 2020 portant diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus covid-19, les restaurants et débits de boissons doivent être fermés au public. Le contrôle du respect de ces règles relève des forces de l’ordre.
Lorsqu’un contrat de livraison est passé, le livreur a l’obligation de vous livrer la commande. S’il ne tient pas son engagement, il doit vous rembourser l’intégralité de la somme engagée.
Vous pouvez contacter le service client de votre livreur et/ ou faire un signalement sur SignalConso.
Vous trouverez la réponse à votre question sur la page https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus à la rubrique « questions réponses ».
Certaines lampes à UV ont effectivement des propriétés germicides car elles émettent une lumière (UV-C, généralement avec une longueur d’onde de 253,7 nm) qui entraine la dégradation des germes pathogènes (virus, bactéries, champignons microscopiques).
L’efficacité de ces appareils peut varier à la fois en fonction du type de surface à désinfecter et du niveau de contamination mais aussi de la puissance de l’appareil et de la durée d’exposition. Certains objets, comme des masques de protection par exemple, ne peuvent généralement pas être traités avec ce type d’appareils mais par des appareils de type professionnel (caissons fermés).
Les propriétés destructrices de ces appareils s’appliquent également aux cellules du corps humain, pouvant se traduire par des brûlures de la peau ou de la cornée. En outre, les UV sont considérés de façon générale comme cancérogènes pour l’être humain.
Les appareils à UV-C ne doivent donc être utilisés que dans des conditions bien spécifiées par les fabricants garantissant le respect de limites d’exposition. L’usage de lampes germicides requiert a minima de protéger sa peau et ses yeux, de limiter la durée d’exposition, et de façon générale, de respecter scrupuleusement les précautions d’emploi qui doivent accompagner ces appareils. Dans tous les cas, les lampes à UV-C ne doivent pas être utilisées pour stériliser les mains ou d’autres parties du corps.
Il convient de se méfier des offres de ventes d’appareils germicides sur Internet, en particulier quand leur l’efficacité est très prometteuse et que le vendeur ne justifie pas des performances de son appareil ni n’indique les conditions et précautions d’utilisation. Certains appareils proposés peuvent ainsi ne pas être sûrs à utiliser ou ne pas être efficaces pour la désinfection (ce qui induit un faux sentiment de sécurité pouvant présenter un réel danger pour les consommateurs s’ils réutilisent un masque contaminé par exemple).
Certains appareils fonctionnant avec des UV n’ont par exemple pas de propriétés germicides car ils n’utilisent pas une longueur d’onde appropriée : lampes de bronzage, lampes de polymérisation (séchage des ongles vernis), pièges à insectes, scanners de billets, etc.
Reportez-vous notamment aux fiches pratiques :
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le communiqué de l’Association Française de l’Eclairage sur l’utilisation éventuelle du rayonnement UV pour empêcher la propagation du COVID-19.
Arnaques liées au Coronavirus
Depuis l’apparition des premiers cas de Coronavirus, les arnaques de la part de sociétés et d’individus malveillants se multiplient.
Il est important de rappeler :
- qu’il n’existe pas à ce jour de vaccin, d’aliments, de purificateurs d’air, de lampes, de compléments alimentaires ni d’huiles essentielles… qui protègent ni ne permettent de guérir du Coronavirus. Dès lors toute présentation de produits (alimentaires ou non) affirmant protéger ou guérir du coronavirus relève de la pratique commerciale trompeuse ;
- que les dépistages du Coronavirus sont uniquement effectués par les autorités sanitaires pour confirmer un diagnostic. Toute société ou individu vous proposant un dépistage n’est pas compétent en la matière. L’Etat ne propose pas de kit de dépistage directement aux citoyens. Aucun kit de dépistage ne peut donc être vendu sur internet et envoyé par voie postale. Toute offre de dépistage semblant émaner des services de l’Etat est une arnaque pour obtenir vos données personnelles particulièrement vos coordonnées bancaires. De la même manière l’Etat ou les agences de l’Etat ne proposent pas de kit de confinement comprenant masque, gel hydroalcoolique, thermomètre ou autre matériel médical ;
- que des sites internet frauduleux cherchent à vendre des médicaments alléguant une efficacité contre le virus ou des médicaments destinés au traitement d’autres maladies (VIH, paludisme…) qui font l’objet de recherches dans le cadre de la lutte contre le virus. La vente de ces derniers n’est possible que sur prescription médicale et en pharmacie ; acquérir ces médicaments en ligne est illégal et peut vous exposer à des risques graves pour votre santé (effets indésirables voire faux médicaments) ;
- que la vente en ligne de paracétamol a été suspendue (voir ci-dessous le lien vers le site de l’ANSM), et que les annonces sur internet proposant ce médicament sont donc frauduleuses ;
- que les attestations de déplacement sont faites soit sur l’honneur, soit par l’employeur. Elles sont gratuites. Ne vous laissez pas séduire par des sites qui proposent de vous délivrer des attestations de déplacement contre rémunération, il s’agit d’arnaques. Attention également pour les sites proposant d’éditer une version numérique de cette attestation : vous êtes susceptibles de fournir des données personnelles particulièrement sensibles. Seules les attestations officielles imprimées, recopiées sur papier libre ou numériques délivrées par le ministère de l’Intérieur sont valables ;
- que la décontamination des logements privés n’est pas prévue à ce jour par les services de l’État. Les personnes prétextant une décontamination obligatoire n’y sont pas habilitées et cherchent à s’introduire à votre domicile frauduleusement ;
- que profitant de l’élan de solidarité d’aide aux personnels soignants organisé par des plateformes d’appel aux dons ou des cagnottes, certains individus exercent de manière illégale, l’activité d’intermédiaire en financement participatif. Assurez-vous de l’identité du professionnel et de la destination de vos dons avant d’effectuer un transfert d’argent. La même vigilance doit s’appliquer aux appels aux dons en soutien à certains secteurs d’activité (édition, restauration, refuges pour animaux…) ;
- qu’il faut rester vigilant face aux offres d’investissements financiers. Ces offres peuvent revêtir dans le contexte actuel différentes formes : placements dans des valeurs dites « refuges » (or, métaux précieux, vin…) ou investissements avantageux dans des entreprises supposées générer des profits pendant l’épidémie de Coronavirus. Vérifiez la fiabilité des sociétés à l’origine de ces offres. Consultez les listes établies par l’Autorité des marchés financiers des sociétés ayant reçu une mise en garde ou ayant usurpé l’identité d’acteurs régulés : https://www.amf-france.org/fr/espace-epargnants/proteger-son-epargne/listes-noires-et-mises-en-garde. En tout état de cause, tout investissement suppose des risques, plus le rendement est élevé plus le risque est élevé ;
- que les fraudes déjà connues se multiplient. Parmi ces fraudes le phishing ou le smishing (ou hameçonnage) qui consiste à usurper l’identité d’une entreprise ou d’une administration pour envoyer des courriels ou SMS liés à l’épidémie de Coronavirus et ainsi inciter à cliquer sur un lien ou rappeler un numéro surtaxé afin d’obtenir vos données personnelles (notamment bancaires) ou un transfert d’argent. De la même manière, la fraude des appels à rebonds consiste à inviter (par des appels ou des messages laissés sur le répondeur) le consommateur à appeler un numéro surtaxé, sous de faux prétextes liés au coronavirus ou à sa situation administrative ;
- qu’à titre subsidiaire, les annonces de livraisons rapides ou sous délais courts (gratuites ou payantes) doivent être appréhendées par le consommateur avec précaution aux vues des circonstances actuelles qui ne permettent pas systématiquement une livraison dans le délai attendu.
Les autorités sanitaires préconisent de respecter les gestes « barrières » :
- Se laver les mains très régulièrement
- Tousser ou éternuer dans son coude ou dans un mouchoir
- Saluer sans se serrer la main, éviter les embrassades
- Utiliser des mouchoirs à usage unique et les jeter
- Eviter les rassemblements, limiter les déplacements et les contacts
Masques – Un incontournable de notre nouvelle vie sociale
Pour notre 4e étude relative au confinement, qui tombait en pleins préparatifs pour le déconfinement, nous avons intégré les masques dans notre questionnaire diffusé via notre newsletter hebdomadaire. 7 160 personnes ont répondu. En avez-vous trouvé dans le commerce, et si oui, combien les avez-vous payés ? En avez-vous cousu ? Les portez-vous souvent ? Maîtrisez-vous les règles pour vous en servir correctement ? Voici quelques éléments de réponse.
Quel genre de masques utilisez-vous ?
Nos répondants n’ont pas baissé les bras devant la pénurie de masques rencontrée dans les commerces. La semaine de notre enquête, 43 % n’avaient pas trouvé leur bonheur en magasin ou en pharmacie, qu’à cela ne tienne : le matériel de couture a été mis à profit pour confectionner des masques en tissu maison. 53 % détenaient des masques de ce type. Il faut dire que sous l’impulsion de l’Afnor, qui a rapidement publié patrons et recommandations de réalisation, les tutoriels ont fleuri sur Internet pour aider à se débrouiller avec les moyens du bord. En ajoutant les masques en tissu achetés dans le commerce ou fournis par une collectivité, les trois-quarts de notre panel se sont trouvés dotés de masques en tissu.
38 % ont déclaré disposer de masques jetables chirurgicaux, à savoir les masques recommandés en population pour limiter la propagation du coronavirus. Sachant qu’il est bien entendu possible d’avoir et d’utiliser masques en tissu et masques jetables ! Notons que 12 % des personnes confient ne pas s’être équipées de masques : par choix ou par impossibilité de s’en procurer ? Une prochaine enquête éclairera ce point.
Le port du masque
Les foyers français ne sont pas coutumiers du masque. Jusqu’alors, même lors des épidémies hivernales de grippe, le port du masque n’était ni recommandé, ni pratiqué. Mais vous êtes désormais 80 % à juger qu’il doit être rendu obligatoire, même si vous êtes 90 % à le trouver inconfortable. Nous sommes en plein apprentissage ! Faut-il le porter même dans la rue, ou seulement en intérieur ? Vos réponses montrent toute la diversité des utilisations actuelles.
Si 30 % le mettent systématiquement et 26 % « le plus souvent possible » lors de leurs sorties, 23 % s’en contentent de temps en temps et 21 % n’ont pas changé leurs habitudes et n’en portent tout simplement jamais ! Deux éléments ressortent de notre étude : les plus jeunes, peu touchés par le virus, négligent plus souvent le masque et ne jugent pas toujours utile d’en porter pour protéger les autres ; les femmes sont plus nombreuses à l’utiliser que les hommes. Ces derniers meurent pourtant davantage du Covid-19, sans qu’on sache si c’est parce qu’ils y sont plus exposés, parce qu’ils y sont plus sensibles ou parce qu’ils présentent des maladies les rendant plus fragiles.
Le masque est utilisé en moyenne, chez nos répondants, 1 h 30 par semaine. Cela correspond grosso modo à la durée nécessaire pour faire les courses.
Le bon usage des masques
L’efficacité du masque dépend de ses capacités intrinsèques de filtration, mais pas seulement. Le comportement de la personne qui l’utilise a une part prépondérante. Nos répondants ont, dans leur grande majorité, compris qu’il fallait impérativement se laver les mains avant de le mettre, et après l’avoir enlevé. Ne pas le toucher en permanence, sous peine de le contaminer avec les mains, est également un impératif intégré. Pour l’entretien du masque, les pratiques sont plus nettement affranchies des recommandations officielles. Pour la version tissu, le lavage n’est systématique que pour 42 % des personnes interrogées. Certes, s’il a été peu porté, un masque peut être mis de côté quelques jours (dans un sac ou sur un crochet à l’air libre), et remis ensuite, le coronavirus ne survivant que peu de temps. Mais il faut tout de même veiller à ce qu’il soit propre, en dehors du coronavirus ! Le lavage systématique à 60 °C n’est pas non plus respecté. Il faut dire que lancer le lave-linge pour quelques masques est contraignant, sans compter que nul ne sait combien de temps un programme à 60 °C maintient réellement cette température pendant le cycle… Quelle que soit la méthode adoptée, l’idéal est de s’approcher le plus possible des standards : eau bien chaude, savon ou détergent, et action mécanique de frottement sont les trois piliers d’un nettoyage optimal. Le séchage doit être rapide, donc de préférence en sèche-linge ou au sèche-cheveux. Là encore, nos répondants zappent volontiers cette étape.
Quant aux masques jetables chirurgicaux, un quart seulement dit les jeter automatiquement. Au prix où ils sont vendus, les utiliser plusieurs fois est en effet tentant, surtout quand la durée d’utilisation est brève. Si une désinfection est possible en les mettant de côté quelques jours ou en les passant au four à 70 °C pendant 30 minutes, n’oubliez pas que d’autres bactéries ou moisissures peuvent souiller le masque et le rendre inutilisable. La réutilisation doit être limitée au maximum.
L’achat de masques
Trop coûteux, et encore difficiles d’accès : malgré leur utilité, les masques supposent un réel investissement de la part des consommateurs.
Même avec l’arrivée des masques chirurgicaux dans les grandes surfaces et les pharmacies, il n’est pas évident de s’en procurer, quel que soit le type : un quart de nos répondants a essayé d’acheter des masques en tissu ou jetables pendant la 1re semaine de mai, mais n’en a pas trouvé. La situation s’est depuis améliorée, mais il se peut que dans des agglomérations petites ou moyennes, de faible densité commerciale, l’accès aux masques soit encore difficile.
Pour les masques en tissu, l’achat s’est surtout fait en pharmacie, pour un prix moyen de 5,90 € pièce. Le coût est nettement moindre en grande surface, mais l’achat, plus rare. Notons que le marquage Afnor, garantissant un certain nombre de lavages, n’est présent que dans 28 % des cas. Le plus souvent, l’acheteur ne dispose d’aucune indication sur le nombre de réutilisations possibles.
Les masques chirurgicaux ont plutôt été achetés en grande surface, pour un prix moyen à l’unité de 62 centimes d’euros. En pharmacie, le prix s’approche du maximum officiel. Près de 1 € le masque utilisable 4 h, mieux vaut ne pas en avoir besoin en permanence ! 86 % de nos répondants estiment à juste titre que les masques sont trop chers.
Billet du président
Coronavirus
Les compagnies aériennes bafouent le droit à remboursement
Décidément, avec la crise du Covid-19, les compagnies aériennes entendent malmener les consommateurs. Non contentes de ne pas avoir répondu, pour certaines, à l’appel à modération tarifaire lancé au début de la crise et d’avoir fait flamber les prix des billets dans le cadre du rapatriement des Français bloqués à l’étranger, bon nombre cherchent aujourd’hui à revenir purement et simplement sur le droit au remboursement des vols annulés, pourtant explicitement prévu par les textes et la jurisprudence européenne…
L’ordonnance prévoyant un cadre dérogatoire pour les voyages à forfait ne pouvait traiter des billets d’avion car c’est un règlement européen spécifique auquel seules les institutions européennes peuvent déroger… Et pourtant, la plupart des compagnies, comme Air France, font comme si une dérogation avait d’ores et déjà été obtenue, ne proposant plus de remboursement, mais des avoirs… allant même jusqu’à effacer de leur site toute indication sur ce possible remboursement monétaire ! Et c’est la cacophonie : certaines compagnies proposent un avoir sur 12 mois, d’autres 6 mois…
L’IATA, association internationale du transport aérien qui rassemble 293 compagnies aériennes, et certains Etats membres mettent la pression sur la Commission européenne pour suspendre l’obligation réglementaire de remboursement, une demande qui, jusqu’ici, a toujours été refusée… L’UFC-Que Choisir, avec le Bureau européen des Unions de Consommateurs, suit de près le sujet et se mobilise… Une lettre à la Commission rappelant l’impérieuse nécessité de laisser le choix aux consommateurs entre remboursement et avoirs a été adressée …
En attendant que l’Europe se positionne, consommateurs, n’hésitez pas à faire valoir vos droits auprès des compagnies !
Alain Bazot
Président de l’UFC – Que Choisir
Vacances – Où va-t-on pouvoir partir en vacances cet été ?
Après deux mois de confinement, de nombreux Français sont désireux de changer d’air et s’interrogent sur leurs possibilités de déplacement cet été. S’il semble acté que les voyages en France seront possibles, ce ne sera pas forcément le cas en Europe… et encore moins plus loin.
Les chiffres sont éloquents. Selon l’Organisation mondiale du tourisme, 100 % des destinations mondiales ont encore des restrictions sur les voyages en place et 72 % ont même complètement fermé leurs frontières (dont 83 % des destinations européennes), selon les données collectées le 27 avril 2020. De son côté, l’Association internationale du transport aérien (Iata) n’entrevoit pas de retour à la normale dans le secteur avant 2023. Dans ce contexte d’épidémie de Covid-19, et alors que la France n’en est qu’à la première phase de son déconfinement, difficile pour les Français de choisir une destination où partir cet été.
Une chose est sûre (ou presque, l’épidémie étant imprévisible) : il sera possible de se déplacer en France cet été. Le Premier ministre Édouard Philippe l’a annoncé jeudi matin. « S’agissant des vacances, sous réserve de l’évolution de l’épidémie et de possibles restrictions très localisées en fonction de son évolution, nous privilégions une hypothèse raisonnable : les Français pourront partir en vacances en France [métropole et outre-mer, ndlr] au mois de juillet et au mois d’août », a-t-il déclaré au moment de présenter le plan du gouvernement en faveur du secteur du tourisme. Il est donc d’ores et déjà possible de réserver ses hébergements, a-t-il ajouté. En effet, « les acteurs du tourisme, de l’hôtellerie, se sont engagés à faire en sorte [que les voyageurs] soient intégralement remboursés dans l’hypothèse où l’évolution de l’épidémie ne rendrait pas possible le départ en vacances ».
Le Premier ministre n’a pas évoqué les séjours à l’étranger – pour l’instant interdits aux Français jusqu’au 15 juin. Sans doute parce qu’il s’agissait de présenter un plan de soutien au secteur du tourisme en France… mais aussi parce que la situation est encore floue sur les destinations qui rouvriront cet été.
Ce mercredi, la Commission européenne a présenté ses recommandations concernant la réouverture progressive des frontières intérieures de l’Union. Elle préconise ainsi la réouverture des frontières entre pays voisins présentant un même profil sanitaire (mesures mises en place pour prévenir l’épidémie, taux de contamination, etc.). C’est d’ailleurs ce qu’ont prévu les États baltes à partir du 15 mai : l’Estonie, la Lituanie et la Lettonie, où le virus ne circule plus, ont rouvert leurs frontières. L’Allemagne a décidé d’en faire de même avec le Luxembourg le 16 mai et prévoit une réouverture de ses frontières avec la France le 15 juin. Si cette réouverture se fait en ordre dispersé, c’est parce qu’il revient aux États d’ouvrir ou non leurs frontières : les recommandations de la Commission européenne ne sont que des suggestions.
Des décisions en juin
Il est donc encore impossible de connaître les destinations qui seront ouvertes aux touristes français cet été, ou à quelles conditions (dont la possibilité d’une quatorzaine obligatoire dans certains pays, ou d’un test à l’arrivée). « On saura début juin » s’il est possible de voyager en Europe, a prédit, lors d’une interview le 12 mai, Emmanuel Macron. « On va limiter les grands déplacements internationaux, même pendant les vacances d’été. On restera au moins entre Européens, peut-être en fonction de l’évolution de l’épidémie faudra-t-il réduire un peu plus », a expliqué le chef de l’État. Le secrétaire d’État chargé du Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, a précisé le même jour que « les ministres du Tourisme européens ont convenu de travailler ensemble à la réouverture des frontières intérieures », afin de mettre en place « une restauration phasée et coordonnée des frontières ». « À mesure que les uns et les autres nous maîtrisons la circulation du virus, nous pourrons aller vers des restrictions davantage ciblées », a-t-il complété.
Concernant les voyages hors de l’Europe, là aussi, la situation dépendra de l’ouverture des frontières, qui se fera selon le bon vouloir des États. Les consommateurs devront aussi faire avec la baisse du nombre de vols et de destinations desservies : le trafic aérien mettra en effet de long mois avant de retrouver son niveau d’avant-crise.
La Commission européenne insiste sur le droit au remboursement
Vols annulés
La Commission européenne insiste sur le droit au remboursement
La Commission européenne a rappelé, mercredi 13 mai, le droit des passagers à bénéficier d’un remboursement lorsque leur vol est annulé. Elle a par ailleurs adressé un rappel à l’ordre aux pays récalcitrants, dont la France, avant un lancement éventuel de procédures en infraction.
La Commission européenne a présenté mercredi un ensemble d’orientations et de recommandations visant à redresser le secteur touristique au sein de l’Union européenne (UE), très affecté par l’épidémie de Covid-19. Ce paquet « Tourisme et transports » s’intéresse notamment à la levée des restrictions aux frontières intérieures de l’UE et au rétablissement des transports et des activités touristiques. Il promeut aussi des recommandations sur les avoirs délivrés en cas d’annulation d’un séjour touristique ou d’un vol sec.
« Nous ne voyagerons pas loin si les entreprises telles que les hôtels et les compagnies aériennes ont fait faillite, souligne Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive de la Commission européenne. Et pourtant, beaucoup de ces entreprises subissent une forte pression. Elles sont prises entre la nécessité de rembourser les voyages annulés et la réalité, à savoir que les nouvelles réservations sont encore rares. » Alors si « la base est que les consommateurs européens ont droit à un remboursement en espèces, si tel est leur souhait », la Commission européenne a adopté des recommandations afin de rendre les avoirs plus attractifs, a expliqué la commissaire danoise. Les avoirs permettent en effet d’alléger la crise de liquidités à laquelle font face les entreprises.
La Commission européenne recommande ainsi, entre autres, que les avoirs distribués aient une validité minimale de 12 mois, que le remboursement des sommes non utilisées soit automatique dans les 14 jours suivant leur expiration (ou que le remboursement soit possible au bout de 12 mois pour les avoirs ayant une validité plus longue), qu’ils soient transférables gratuitement à un tiers, mais aussi qu’ils soient bonifiés par rapport à la valeur du billet payé par le passager et qu’ils puissent être utilisés auprès des différentes compagnies d’une même alliance. Et surtout, la Commission recommande aux États membres de mettre en place des fonds de garantie permettant le remboursement de ces avoirs en cas de faillite ou d’insolvabilité du transporteur ou de l’organisateur du voyage. « Le système de protection contre l’insolvabilité doit être mis en place au niveau national, soit par le secteur public soit par le secteur privé (il peut s’agir d’un fonds ou d’un assureur) », précise le texte de la recommandation. Autant d’idées préconisées par l’UFC-Que Choisir depuis le début de la crise, afin d’inciter les consommateurs à utiliser cette option, plutôt que de la leur imposer.
Une « lettre d’encouragement » aux États membres
La délivrance d’un avoir, a insisté Margrethe Vestager, doit rester un choix. Citant les consommateurs « qui ont perdu leur emploi ou qui ont dépensé l’entièreté de leur budget vacances » dans la prestation annulée, elle a annoncé que la Commission allait envoyer instamment une lettre aux pays ne respectant pas la réglementation européenne qui prévoit le choix entre un avoir ou un remboursement en espèces. C’est notamment le cas de 12 pays, dont la France, qui ont réclamé à l’Europe un changement de réglementation et laissent sans broncher leurs compagnies bafouer le droit européen.
Margrethe Vestager a d’abord expliqué que cet envoi signifiait l’ouverture d’une procédure d’infraction à l’encontre de ces 12 pays. Elle a été contredite peu après par la commissaire européenne aux Transports, Adina Valean : « Ce n’est pas une lettre signalant une infraction. Appelons cela… une lettre d’encouragement », a-t-elle rectifié. Une piqûre de rappel envoyée aux 27 pays membres et non aux seuls États récalcitrants, précise-t-elle. Mais la volonté de sévir n’a pas complètement disparu, à en croire les propos du commissaire européen à la Justice, Didier Reynders, qui a dans le même temps déclaré lors d’un entretien à la presse : « Une douzaine d’États membres semblent avoir pris des mesures contraires au droit de l’Union. Si l’État membre ne se met pas en conformité, nous examinerons les recours possibles, dont celui en infraction. » Selon une source de la Commission citée par le magazine Contexte, la réponse des États à cette lettre est attendue pour le 27 mai au plus tard. Au-delà, si la violation systématique du règlement est caractérisée, les procédures d’infractions seront lancées « probablement très rapidement », a promis Adina Valean.
Infraction ? Pas infraction ? En attendant d’être fixés sur leur sort, les États ont, en tout cas, jusqu’au 2 juin pour exposer leurs arguments à la Commission concernant ses recommandations sur les remboursements. Pendant ce temps, les consommateurs souhaitant obtenir un remboursement peuvent tenter de faire valoir leurs droits auprès des juridictions compétentes ou des compagnies aériennes. Compagnies qui n’ont pas tardé à réagir à ces recommandations. Dans un communiqué commun, Airlines for Europe (A4E), l’International Air Transport Association (Iata), Airlines International Representation in Europe (Aire) et l’European Regions Airlines Association (Era) ont, sans surprise, regretté que la Commission européenne n’ait pas modifié le règlement européen – qu’elles ont choisi de ne pas appliquer, rappelons-le. Elles ajoutent que le fait que les recommandations sur les avoirs soient non contraignantes risque de rendre la situation actuelle encore plus confuse et créer des attentes chez les consommateurs, auxquelles toutes n’auront pas la capacité de répondre.
En pratique : comment demander le remboursement
Comme l’a rappelé la Commission, les compagnies aériennes ne peuvent pas imposer un avoir. Si les conditions sont intéressantes, vous pouvez l’accepter, sinon vous avez tout à fait le droit de demander le remboursement de vos billets. Commencez par contacter la compagnie aérienne (voir notre lettre type) pour lui signifier que vous refusez l’avoir. Si vous ne recevez pas de réponse – ou une réponse négative – dans un délai raisonnable, vous pouvez introduire une plainte auprès de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) (1), chargée du respect des droits des passagers. Cette autorité doit, en théorie, vous fournir un avis juridique non contraignant sur la suite à donner à votre plainte. Malheureusement, en pratique, elle est aux abonnés absents depuis le début de la crise… Si cela ne suffit pas, il est possible de vous adresser à un organisme de règlement extrajudiciaire des litiges ou, si vous avez acheté votre billet en ligne, à la plateforme de règlement en ligne des litiges mise en place par l’Union européenne (2). Vous pouvez aussi intenter une action en justice en recourant à la procédure européenne de règlement des petits litiges (2) ou en saisissant les juridictions nationales. Dans tous les cas, n’hésitez pas à vous rapprocher de l’une de nos associations locales, qui vous guidera afin de faire valoir vos droits.
(1) Vous pouvez signaler votre litige par voie postale à l’adresse suivante :
DGAC, Direction du transport aérien, Mission du droit des passagers, Bureau des passagers aériens (MDP/P2), 50 rue Henry Farman, FR – 75720 Paris Cedex 15.
(2) https://ec.europa.eu/info/live-work-travel-eu/consumers/resolve-your-consumer-complaint_fr
Lettre info travaux !
Madame, Monsieur,
Pour entretenir ses espaces et toujours mieux accueillir ses voyageurs, la RATP prévoit des travaux de réfection du perré de la station St Cloud du 02 juin 2020 au 02 septembre 2020 (Durée 3 mois) :
Ces travaux réalisés en journée consistent à :
– Combler les vides dans le perré – Remplacer les garde-corps en haut du perré
– Traiter les pierres décomposées éclatées, les joints, les fissures sur les parties béton et la végétation.
Pour ce faire, des places de stationnement rue Dantan à Saint Cloud, entre les rues Vauguyon et Aude, seront condamnées pour toute la durée des travaux.
Nous veillons à minimiser les gênes et la durée de nos interventions.
Nous vous remercions d’avance pour votre patience et restons à votre disposition pour vous renseigner.
L’équipe projet
Distribution de masques à SAINT-CLOUD
La Ville de Saint-Cloud a décidé de distribuer gratuitement un masque alternatif en tissu homologué DGA à chaque habitant à partir de 11 ans.
Dans la mesure où les collèges et lycées ne rouvriront pas tout de suite dans le département des Hauts-de-Seine, la Ville s’engage à distribuer un masque à chaque collégien et lycéen (né entre 2002 et 2009), le gouvernement n’étant pas en mesure d’assurer une distribution auprès de ces derniers.
Vous êtes inscrit(e) sur les listes électorales
Rendez-vous selon votre nom dans votre bureau de vote habituel, de 10h à 17h.
- Samedi 16 mai pour les noms de famille de A à J
- Dimanche 17 mai pour les noms de famille de K à Z
Vous habitez seul(e)
Munissez-vous d’un document d’identité avec photo (Document original – pas de photocopie, ni de version numérique)
Un masque vous sera remis.
Vous habitez avec d’autres personnes dans votre foyer
Déplacez-vous seul(e) : un seul représentant par foyer.
Munissez-vous d’un document d’identité avec photo (Document original – pas de photocopie, ni de version numérique) par personne du foyer.
Vous avez des enfants entre 11 et 18 ans (nés entre 2002 et 2009) : munissez-vous du livret de famille.
Un masque par personne vous sera remis.
Vous n’êtes pas inscrit(e) sur les listes électorales
Rendez-vous de 16h à 20h au gymnase Fouilleuse (2, av. Francis-Chaveton).
- Lundi 18 mai pour les noms de famille de A à J
- Mardi 19 mai pour les noms de famille de K à Z
Vous habitez seul(e)
Munissez-vous d’une pièce d’identité avec photo (Document original – pas de photocopie, ni de version numérique) et de votre taxe d’habitation.
Un masque vous sera remis.
Vous habitez avec d’autres personnes dans votre foyer
Déplacez-vous seul(e) : un seul représentant par foyer.
Munissez-vous de votre taxe d’habitation, d’un document d’identité avec photo (Document original – pas de photocopie, ni de version numérique) par personne du foyer.
Vous avez des enfants entre 11 et 18 ans (nés entre 2002 et 2009) : munissez-vous du livret de famille.
Un masque par personne vous sera remis.
Vous avez des questions sur la distribution des masques ?
de la mairie au 01 47 71 53 30
ou écrivez-nous à masque@saintcloud.fr