Les frais bancaires plafonnés dès 5 incidents de paiement
Un décret* du 20 juillet 2020 précise les conditions d’appréciation de la situation de fragilité financière d’un client par sa banque. Plus de personnes précaires devraient bénéficier du plafond de 25 euros par mois des frais d’incidents bancaires.
Les personnes identifiées par leur banque comme étant « en situation de fragilité financière», notamment en raison d’irrégularités répétées de fonctionnement du compte, bénéficient d’un plafonnement global des frais d’incidents bancaires.
Les personnes en situation de fragilité financière bénéficient d’un plafonnement à 25 €/mois des frais d’incidents bancaires de toutes natures. Ces frais sont plafonnés à 20 €/mois et 200 €/an pour les personnes ayant souscrit à l’offre spécifique clients fragiles (OCF).
Selon la Banque de France, 3,4 millions de Français sont considérés comme fragiles financièrement, fin 2019. Le décret du 20 juillet 2020 précise les critères d’appréciation de la situation de fragilité financière par les banques. Ce qui devrait permettre de faire bénéficier un plus grand nombre de personnes du plafonnement des frais d’incidents bancaires.
Ce sont au moins 15 % de clients fragiles supplémentaires qui pourront bénéficier du plafonnement des frais d’incidents bancaires, selon le ministre de l’Economie Bruno Le Maire.
Fragilité financière avec cinq incidents dans le mois
A partir du 1er novembre 2020, un nouveau critère devra être pris en compte par les banques pour apprécier la situation de fragilité de leurs clients : le nombre d’incidents bancaires dans un même mois.
Il suffira de cinq irrégularités de fonctionnement du compte bancaire ou d’incidents de paiement au cours d’un même mois pour devenir un « client fragile » sur une durée minimale de trois mois.
Cette personne détectée en situation de fragilité financière pourra bénéficier du plafonnement des frais d’incidents bancaires de 25 €/mois pendant cette durée de trois mois.
Pour apprécier la situation de fragilité financière, la banque peut aussi toujours prendre en compte le montant des ressources portées au crédit du compte.
Ce montant des ressources, librement déterminé par chaque banque, se situe en pratique entre 1 000 à 1 900 €/mois. Donc, pour un montant de ressources donné, une personne considérée fragile dans une banque ne le sera pas dans une autre.
Sont également considérés en situation de fragilité financière
- les personnes inscrites pendant 3 mois au fichier central des chèques (FCC),
- les personnes dont le dossier de surendettement a été déclaré recevable,
- et, autre nouveauté au 1er novembre prochain, les personnes inscrites au FICP au titre de mesures de traitement du surendettement, pendant la durée de leur inscription.
Celles-ci bénéficient du plafonnement des frais d’incidents bancaires, sans durée minimale imposée, et peuvent se voir proposer de souscrire l’offre spécifique.
Fragilité financière : vers plus de transparence
En février 2020, le Ministère de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire avait demandé aux banques de publier leurs critères avant le 30 juin 2020. « Il apparaît nécessaire de clarifier ce qu’est ce public fragile, chaque banque ayant ses propres critères de définition. » Les banques se doivent de publier les critères qu’elles retiennent pour la définition du public fragile dans leur rapport annuel.
En 2019 et 2020, 16 contrôles ont été effectués par l’ACPR (autorité de contrôle prudentiel et de résolution). A partir de ces données, l’Observatoire de l’inclusion bancaire, auprès de la Banque de France, a rendu public début juillet le nom de deux établissements bancaires (BNP Paribas Réunion et Crédit du nord) dont les dispositifs étaient encore en décalage par rapport aux engagements pris par les groupes bancaires dont ils dépendent, mettant en application une nouvelle pratique du « name and shame » (nommer et stigmatiser en anglais).
L’étiquetage de vos produits cosmétiques
La DGCCRF rappelle que l’étiquetage des produits cosmétiques répond à des exigences réglementaires dans le but de protéger le consommateur et de lui délivrer une information loyale et transparente. Elle encourage les consommateurs à la lecture complète des étiquetages des produits. Quelle est la règlementation en vigueur ?
La réglementation relative aux produits cosmétiques définit les informations devant figurer sur leur étiquetage[1]. Elles doivent être rédigées en caractères facilement visibles et lisibles, de manière indélébile et être rédigées en français (elles peuvent également figurer dans une autre langue).
Les différentes mentions obligatoires
Le consommateur doit pouvoir lire sur l’étiquetage les mentions suivantes :
- le nom et l’adresse d’un contact au sein de l’Union européenne : il permet au consommateur de signaler tout problème ou tout effet indésirable relatif au produit ;
- le pays de fabrication si le produit est fabriqué hors de l’Union européenne ;
- le contenu nominal (volume ou masse) ;
- les précautions d’emploi : elles informent l’utilisateur des mesures qu’il doit prendre pour utiliser le produit en toute sécurité ;
- une ou plusieurs dates :
- date de durabilité minimale, obligatoire si la durabilité est inférieure à 30 mois : indiquée après la mention « À utiliser de préférence avant… » ou après un sablier, c’est la date avant laquelle il est préférable d’utiliser le produit ;
- période (ou durée d’utilisation) après ouverture, obligatoire si la durabilité excède 30 mois : mentionnée avec le symbole représentant un pot ouvert avec un nombre de mois ou d’années, elle indique combien de temps après ouverture le produit peut être utilisé en toute sécurité ;
- numéro de lot de fabrication ou de référence permettant l’identification du produit : il est essentiel à sa traçabilité ;
- fonction du produit, pour éviter tout mésusage ;
- liste des ingrédients : elle informe le consommateur de la totalité des substances contenues dans le produit.
En cas d’impossibilité pratique, le consommateur peut être renvoyé à des informations jointes au produit lorsqu’il est fait mention d’un livre ouvert.
Exemple d’étiquetage fictif d’un shampooing
La liste des ingrédients
Il n’est pas toujours facile de comprendre la liste des ingrédients. Voici quelques conseils pour vous y aider :
- la réglementation oblige les responsables de la mise sur le marché à :
- lister tous les ingrédients après la mention « Ingrédients » ;
- utiliser le glossaire des dénominations communes des ingrédients, qui reprend la nomenclature internationale (dite INCI). Ainsi les ingrédients sont toujours dénommés de la même façon, en latin (pour les produits issus de plantes) ou en anglais (pour les substances chimiques) ;
- la liste des ingrédients est établie dans l’ordre décroissant d’importance. Il en résulte qu’en général, les 3 ou 4 premiers ingrédients de la liste constituent plus de 80% du produit. En dessous de 1%, les ingrédients peuvent être indiqués dans le désordre ;
- les compositions parfumantes, afin de préserver le secret de fabrication, sont mentionnées par les termes « PARFUM » ou « AROMA ». Cependant, les principaux allergènes odoriférants doivent être mentionnés.
Que désigne un ingrédient dénommé « CI » suivi d’un nombre ?
Il s’agit d’un colorant désigné selon une classification internationale. Par exemple, CI 61570 pour une couleur verte ou CI 77891 pour le dioxyde de titane.
Pourquoi peut-on lire « +/– » devant une liste de colorants ?
Ce symbole peut être utilisé si le même produit est commercialisé avec plusieurs nuances de couleurs. Tous les colorants utilisés dans la gamme sont mentionnés dans la liste. On rencontre souvent ce cas de figure sur les palettes de maquillage.
Pourquoi peut-on lire après certains ingrédients la mention [nano] ?
Ces ingrédients sont présents sous forme de nanomatériaux, au sens du règlement européen sur les cosmétiques. Lorsqu’il s’agit de colorants, de conservateurs ou de filtres solaires, les ingrédients sous forme de nanomatériaux doivent faire l’objet d’une autorisation spécifique et d’une évaluation qui aura jugé qu’ils ne présentent aucun risque pour la santé du consommateur dans les conditions normales d’utilisation.
Mon produit contient de l’aloe vera, est-ce du jus directement extrait de la plante ou de la poudre reconstituée ?
Afin de ne pas être trompeur pour le consommateur, l’utilisation de gel ou jus d’aloe vera reconstitué à partir de poudre doit mentionner explicitement en début d’étiquetage l’ajout d’eau de reconstitution. Le jus d’aloe vera frais revient significativement plus cher que le gel reconstitué à partir de poudre.
Les allégations
Les allégations sont l’ensemble des mentions qui peuvent figurer sur l’étiquetage des produits et toute communication relative à ce produit : publicité, flyer, communication radiophonique ou audiovisuelle, site Internet… Toute allégation peut être utilisée librement dans le respect de la réglementation : un règlement européen spécifique sur les allégations portées sur les cosmétiques (règlement (CE) n° 1223/2009 du 30 novembre 2009) définit les critères que doit remplir toute allégation pour pouvoir être utilisée.
De plus, toute allégation ambiguë, exagérée, fausse ou ne respectant la réglementation constitue une pratique commerciale trompeuse au sens de l’article L. 121-2 du Code de la consommation.
Les fabricants, importateurs et distributeurs de cosmétiques doivent être vigilants sur la conformité des étiquetages des produits destinés au marché européen et français.
Les consommateurs sont encouragés à prendre le temps de lire les étiquetages.
Le respect de ces obligations fait l’objet de contrôles réguliers par les agents de la DGCCRF.
Exemple de décryptage de liste INCI d’un lait corporel (exemple fictif)
Les autres composés servent principalement à former la texture du produit et son effet émollient sur la peau, ainsi qu’à assurer sa stabilité. Ils peuvent être d’origine naturelle ou synthétique selon les possibilités techniques ou selon le choix de matière première du fabricant.
Comprendre les allégations « 0 % » et « sans… »
Les allégations sont nombreuses sur les produits cosmétiques et détecter celles qui sont pertinentes ou à l’inverse potentiellement trompeuses vous aidera à choisir vos produits en connaissance de cause.
Bien que fréquentes, certaines allégations ne reposent sur aucune définition rigoureuse ou sont trop générales :
« Sans perturbateurs endocriniens »
Vous pouvez être trompés si vous lisez cette allégation car les substances ayant un effet de perturbation endocrinienne ne sont pas encore définies, et par ailleurs, il n’existe actuellement pas de test permettant de vérifier l’absence totale de cet effet.
« Sans parabènes »
Il existe différents parabènes, ceux qui présentent un risque ont été interdits. Les englober dans une allégation est trompeur et dénigrant pour les autres produits de cette famille. Il en est de même pour les phtalates.
« Sans allergènes »
Cette allégation est potentiellement trompeuse car les sources d‘allergie ou de sensibilisation ne sont pas les mêmes pour tous. Elle doit être précisée par d’autres informations.
« Hypoallergénique »
Cette allégation ne peut être utilisée que quand le produit a été conçu pour minimiser son potentiel allergisant, et qu’on peut en apporter la preuve. Notamment, le produit ne doit contenir aucun allergène connu ni de précurseurs d’allergènes identifiés par un comité officiel d’évaluation du risque[1], par une règlementation européenne, par la littérature scientifique ou par des plaintes de consommateurs, ni aucune substance insuffisamment évaluée.
« Sans nanos »
Leur encadrement varie selon les substances et selon leur rôle. Certains sont explicitement autorisés après évaluation par des experts scientifiques. Si vous souhaitez cependant les éviter, leur absence peut par ailleurs être vérifiée en consultant la liste des ingrédients qui doit obligatoirement préciser « [nano] » après les ingrédients présents sous cette forme.
Bon à savoir
La liste complète des ingrédients doit obligatoirement figurer sur le produit ou son emballage de façon visible et lisible. Vérifier attentivement cette liste est le moyen le plus sûr de vous informer sur le produit que vous voulez acheter et de repérer les ingrédients que vous souhaitez éviter. C’est particulièrement important si vous souffrez d’allergies, les principaux allergènes devant obligatoirement être étiquetés.
Se prévaloir du seul respect de la règlementation est interdit : cela crée l’impression que le produit est meilleur que les produits concurrents alors que tous doivent respecter les mêmes dispositions.
L’article 18 du règlement européen sur les cosmétiques précise que l’expérimentation animale est interdite pour tous les produits cosmétiques mis sur le marché européen. Ces produits, ainsi que les ingrédients qui les composent, ne font donc plus l’objet de tests sur les animaux depuis l’entrée en vigueur de ce règlement en 2013. Les mentions de type « non testé sur les animaux », qui laissent penser aux consommateurs que d’autres produits mis sur le marché européen sont testés sur les animaux, sont donc interdites sauf à de rares exceptions.
Les logos ou labels en faveur des animaux ne peuvent figurer que si des actions particulières ont été menées en plus du simple fait de ne pas faire de tests sur les animaux (ex. : absence de tests dans les pays où la loi ne l’interdit pas).
Se prévaloir de l’absence d’une substance interdite est aussi interdit : « sans corticostéroïdes », « sans hydroquinone » ne doivent pas apparaître sur les produits car aucun ne doit en contenir. Pour les substances dont vous ne savez pas si elles sont autorisées ou non, et que vous souhaitez éviter, il est toujours possible et préférable de vérifier leur absence en consultant la liste des ingrédients.
Quelles allégations sont permises ?
De manière générale, les allégations qui permettent d’apporter une information utile qui n’est pas aisément détectable grâce à la liste des ingrédients. C’est le cas de l’absence de certains groupes d’ingrédients que vous ne retrouvez pas parmi les noms latins ou anglais et que vous pouvez préférer éviter du fait de problèmes de santé particuliers (allergies, peau sensibilisée par des traitements, accidents ou interventions chirurgicales), de votre mode de vie ou convictions, ou parce que vous souhaitez bénéficier d’innovations technologiques ou de produits possédant des qualités particulières.
Exemple : « sans sulfates », « sans huiles minérales », « sans alcool », « sans savon », « sans OGM », « sans ingrédients/substances d’origine animale » ou « vegan », « sans conservateur » (à condition que le produit ne contienne aucune substance à effet antimicrobien), « sans parfum » (à condition qu’aucune substance parfumante ne soit présente), « sans acétone » pour les vernis à ongles…
À retenir
Une longue liste d’allégations « sans » ou « 0 % » ne garantit pas un produit de qualité ou plus sûr. Seule la lecture de la liste des ingrédients vous apportera une information utile et non trompeuse. Plus d’informations sur les allégations « sans » sont disponibles dans le document : Allégations « sans » dans les produits cosmétiques : précisions des autorités de contrôle
Les éléments ci-dessus sont donnés à titre d’information. Ils ne sont pas forcément exhaustifs et ne sauraient se substituer aux textes officiels.
Pour tout renseignement complémentaire, reportez-vous aux textes applicables et/ou rapprochez-vous d’une direction départementale de la protection des populations (DDPP) ou direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP)
[1] Règlement (CE) n° 1223/2009 du 30 novembre 2009.
- Règlement (CE) n° 1223/2009 du 30 novembre 2009
- Règlement (UE) n °655/2013 du 10 juillet 2013
- Code de la consommation – article L.121-2
Consultation des consommateurs
Élaborons, ensemble, une loi pour une consommation responsable pour l’après-crise
La crise sanitaire et maintenant économique que traverse notre pays met en lumière l’impasse que constitue notre modèle actuel. Il est donc urgent et impératif d’imaginer une consommation plus sobre, plus juste et responsable. C’est pourquoi l’UFC-Que Choisir, soucieuse de porter la voix des consommateurs auprès des pouvoirs publics, veut construire avec vous une proposition de loi qui fera émerger ce nouveau modèle (découvrez l’intégralité de notre document « Réflexions sur le monde d’après » – format PDF). Donnez-nous votre avis sur les 17 propositions suivantes et faites-nous part de vos trois priorités d’action. Ensemble, faisons entendre la voix des consommateurs au sein du Parlement !
Indiquez votre niveau de soutien à chacune des mesures présentées ci-dessous.
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Vous bénéficiez d’un droit d’accès, de modification, de rectification, d’effacement, de limitation ou d’opposition de celles-ci. Vous pouvez exercer ce droit en vous adressant au DPO de l’UFC-Que Choisir.
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Le service litige :
Vous êtes un particulier, vous avez un litige de consommation avec un professionnel (assureur, garagiste, fournisseur d’accès à Internet, opérateur de téléphonie mobile…), vous pouvez nous soumettre votre litige en ligne.
Deux possibilités s’offrent à vous !
- Déposez votre litige directement en ligne en cliquant sur le lien suivant : soumettre un litige
- Vous rendre dans l’une de nos permanences :
- A Saint-Cloud : Le lundi de 14 heures 30 à 17 heures 00 (sauf vacances scolaires et jours fériés) ;
- A Suresnes : Les 1° et 3° samedi de chaque mois 9 heures 30 à 12 heures 00. (sauf vacances scolaires et jours fériés) sur rendez-vous uniquement
- A Rueil-Malmaison : Le jeudi de 14 heures 00 à 17 heures 30.
Pour prendre rendez-vous, contactez-nous à l’adresse suivante : contact@saintcloud.ufcquechoisir.fr
Afin de permettre à notre bénévole d’analyser votre dossier et ainsi pouvoir vous apporter la meilleure réponse, merci de vous munir de tous les documents relatifs à votre litige lors de votre rendez-vous en permanence.
Nous vous rappelons toutefois que la Loi n°71-1130 du 31 décembre 1971, nous impose de n’accorder notre aide et nos conseils qu’à nos adhérents. La cotisation qui est demandée, n’est pas la contrepartie du traitement d’un litige, mais représente d’une part :
- le soutien à un mouvement dont le but est de faire évoluer la législation et la jurisprudence vers une meilleure protection des consommateurs.
- d’autre part la couverture des frais de fonctionnement de l’Association Locale
Aucun conseil juridique sur un dossier, ne sera délivré par téléphone.
Toute l’équipe de l’agence locale d’UFC-Que Choisir St-Cloud, espère vous accueillir prochainement dans l’une de ses permanences.
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Billet du président
1er bilan assurance auto/moto et Covid-19
La mobilisation paie !
Près de trois mois après notre étude appelant les assureurs auto/moto à rétrocéder 2,2 milliards d’euros en raison des économies qu’ils engrangent avec la crise sanitaire, le temps est venu de faire un premier bilan de cette action qui a mobilisé plus de 600 000 consommateurs.
Tout d’abord, force est de constater que nos prévisions ont été confirmées, notamment notre scénario le plus prudent. La circulation automobile commence tout juste à retrouver son niveau d’avant-crise tandis que le nombre d’accidents demeure largement en deçà de sa moyenne historique. Alors que deux tiers des primes sont habituellement affectées au remboursement des sinistres, les économies sont donc bien au rendez-vous pour les assureurs.
Là où le bât blesse c’est lorsqu’il s’agit de faire bénéficier les assurés de cette manne. L’initiative de l’UFC-Que Choisir commence à porter ses fruits. Depuis notre action, la GMF et MMA se sont jointes à l’élan initié par la Maif, la Matmut et la Macif en consentant publiquement des gestes tarifaires sur tout ou partie de leurs clients. Des témoignages sont également parvenus à l’UFC-Que Choisir pour indiquer que des rétrocessions individuelles sont possibles, grâce à notre lettre type, pour les clients d’Allianz, de l’Olivier assurance ou du Crédit mutuel assurances. Souhaitons que ces dernières systématisent ces ristournes dans les mois à venir.
Reste le cas des mauvais élèves. Tout d’abord, il y a les assureurs, comme Axa et la Maaf, qui offrent des rabais de quatre mois de cotisations ou de 200 euros… à leurs nouveaux clients. Une telle démarche illustre, une nouvelle fois, que la fidélité est une vertu chèrement payée par les assurés ! Pis encore, chez Direct assurance ou Groupama qui, au vu des réponses reçues, nient l’évidence de la baisse de la sinistralité et continuent d’opposer une fin de non-recevoir à toute demande de ristourne motivée par la crise sanitaire…
J’entends bien que nous continuions de maintenir la pression sur les assureurs. L’UFC-Que Choisir suivra de près le respect de la parole donnée par la Fédération de l’assurance qui, rappelez-vous, a, sous notre pression, donné rendez-vous en fin d’année, indiquant qu’en cas de baisse de la sinistralité sur un an, une baisse des cotisations 2021 interviendrait… En cette période de Bac, que les assureurs soient assurés qu’à défaut de réponses satisfaisantes, les assurés seraient invités à solliciter la concurrence pour sanctionner les bonnets d’âne.
Alain Bazot
Président de l’UFC – Que Choisir
StopCovid
StopCovid est une application qui s’inscrit dans le plan global de déconfinement du Gouvernement dans le contexte de l’épidémie de Covid-19. Objectifs : vous protéger, protéger les autres, et soutenir les efforts des soignants et du système de santé pour stopper au plus vite les chaînes de contamination et éviter une deuxième vague de l’épidémie de Covid-19. Mercredi 27 mai, l’Assemblée nationale et le Sénat se sont prononcés en faveur du déploiement de StopCovid. Depuis le mardi 2 juin, l’application StopCovid est disponible au téléchargement sur l’Apple Store et le Google Play.
Le principe est le suivant : prévenir les personnes qui ont été à proximité d’une personne testée positive, afin que celles-ci puissent être prises en charge le plus tôt possible, le tout sans jamais sacrifier nos libertés individuelles.
Cette application apporte une aide complémentaire au travail des médecins et de l’Assurance maladie pour identifier les « personnes contacts » et les prendre en charge. StopCovid est une application transparente, temporaire, téléchargeable sur la base du volontariat, qui s’inscrit dans le cadre de protection de la vie privée.
Pourquoi StopCovid ?
Lorsque vous avez été testé positif, StopCovid permet de gagner de précieuses heures, pour alerter toutes les personnes utilisatrices de StopCovid, avec qui vous avez été à proximité.
Lorsque vous êtes assis à côté d’une personne dans le métro ou que vous faites la queue dans une supérette, et que la personne avec qui vous avez été à proximité découvre ensuite qu’elle est malade, le seul moyen de vous prévenir est l’application StopCovid.
Le projet
La France lutte contre l’épidémie de Covid-19 depuis plusieurs mois. Tous les outils et ressources de l’État sont mobilisés afin de combattre l’épidémie. Un déconfinement progressif a été lancé le 11 mai avec l’objectif de franchir une nouvelle étape à partir du 2 juin. Dans cette perspective, des solutions technologiques ont été explorées. Parmi elles, une application permettant d’informer les citoyens ayant été à proximité des porteurs du virus.
Comment ça marche ?
L’objectif de l’application StopCovid est de contribuer au travail des médecins et de l’Assurance maladie, pour alerter au plus vite les personnes ayant été en contact avec les personnes malades du Covid-19, et ainsi casser la chaîne de transmission. Chaque heure gagnée peut faire la différence. Ce travail est, par ailleurs, compliqué à réaliser si vous êtes en contact avec des inconnus. Par exemple, dans les lieux publics ou dans les transports collectifs.
Installation de l’application : guide pratique
L’installation d’une application peut parfois s’avérer difficile quand on en a pas l’habitude. Pour vous aider, des outils sont à votre disposition :
- deux tutoriels, un pour les iPhone et un pour les Android, afin que vous puissiez installer et utiliser StopCovid.
Guide Iphone | Guide Android |
- un guide pratique [PDF – 989,2 Ko]
- un mode d’emploi détaillé [PDF – 5,8Mo]
- un guide pour accompagner les aidants à la prise en main de l’application [PDF – 539Ko]
Foire aux questions
Consultez les principales questions-réponses sur l’application StopCovid
L’avis des experts
Avec StopCovid, le Gouvernement a toujours entendu respecter pleinement les cadres légaux français et européens de protection des libertés, et notamment le Règlement général sur la protection des données. C’est la raison pour laquelle plusieurs experts, et notamment la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) ainsi que le Conseil National du Numérique (CNNUM) ont été saisis afin que leurs expertises et leurs recommandations enrichissent, en toute transparence, les réflexions des autorités en charge du développement de l’application.
Déclaration pour l’organisation d’un rassemblement de plus de 10 personnes
La déclaration doit être transmise à la préfecture du département dans lequel se déroule la manifestation, au moins 3 jours francs et au plus 15 jours francs avant la date prévue. La déclaration de manifestation tient lieu de demande d’autorisation.
La déclaration précise également les mesures mises en place pour garantir le respect des mesures d’hygiène et de distanciation physique, dont, le cas échéant, le port du masque. La déclaration doit être signée par au moins l’un des organisateurs.
La déclaration peut être accompagnée :
- Des plans de l’itinéraire ou de l’événement (plans, photographies, etc.) ;
- D’un dossier technique complet en cas de mise en place d’installations (tentes, enceintes, gradins, scènes, manèges, etc.).
Ne font pas l’objet d’une déclaration (conformément à l’article 3 du décret du 10 juillet 2020 modifié) :
- Les rassemblements, réunions ou activités à caractère professionnel
- Les services de transports de voyageurs ;
- Les établissements recevant du public dans lesquels l’accueil du public n’est pas interdit en application du présent décret ;
- Les cérémonies funéraires organisées hors des établissements mentionnés au « 3 ».
- Les visites guidées organisées par des personnes titulaires d’une carte professionnelle.
COVID Formulaire déclaration Manifestations. Téléchargez le format :
Forum des associations 2020
Comme chaque année, la Ville de Suresnes organise son forum des associations !
Au programme, plus de 100 associations qui seront présentes pour vous proposer un large panel d’activités sportives, culturelles et de loisirs.
Rendez-vous le samedi 5 septembre, de 10h à 17h, à l’Esplanade du Mont-Valérien
Retrouvez ici le programme du forum des associations 2020.
Esplanade du Mont Valérien, Suresnes, France
Comment repérer une contrefaçon ?
Habits, parfums, montres, mais aussi logiciels, produits alimentaires ou médicaments…Sur Internet ou sur des points de vente inhabituels, vous pouvez être confronté à une contrefaçon. Voici quelques conseils pour les repérer.
Quels sont les risques pour le consommateur face à une contrefaçon ?
L’INPI définit la contrefaçon comme « la reproduction, l’imitation ou l’utilisation totale ou partielle d’un droit de propriété intellectuelle sans l’autorisation de son propriétaire. »
La contrefaçon se trouve dans tous les secteurs de consommation : vêtements, parfums, électronique, pièce d’automobile, médicaments, jouets, etc.
Pour les consommateurs, acheter une contrefaçon représente plusieurs risques :
- le produit n’est pas de bonne qualité
- le produit n’est pas certifié aux normes françaises ou européennes et peut être dangereux
- le produit ne dispose d’aucune garantie.
Lire aussi : Garantie des vices cachés : à quoi ça sert, comment la faire jouer ?
Comment repérer une contrefaçon ?
Pour repérer une contrefaçon, il faut être attentif à plusieurs indices :
- le lieu de vente : si le lieu de vente est inhabituel, il s’agit probablement d’une contrefaçon
- le prix du produit : si le prix est particulièrement bas pour un article qui a habituellement un prix élevé, soyez vigilant
- le qualité du produit : faites attention aux imperfections et à la qualité des matériaux
- l’étiquetage : les étiquettes mal imprimées, avec des fautes d’orthographe ou mal traduites peuvent révéler une contrefaçon
- l’emballage : un emballage de mauvaise qualité, qui ne correspond pas à la valeur du produit a de grande chance d’être celui d’une contrefaçon.
Sur Internet, il est aussi conseillé de vérifier :
- que le professionnel est clairement identifié avec son nom et ses coordonnées
- que les frais, la date de livraison, les modalités de paiement, les conditions générales de vente, le droit de rétractation et la garantie légale de conformité sont clairement mentionnés.
Lire aussi : Achats en ligne : comment vérifier la fiabilité d’un site ?
Comment signaler une contrefaçon ?
Pour signaler une contrefaçon, vous pouvez contacter la direction départementale de la protection des populations (DDPP) ou la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) de votre département.
S’il s’agit d’une contrefaçon que vous avez repérée après un achat sur internet, vous pouvez le signaler sur internet-signalement.gouv.fr.
Citroën Ami – Premières impressions
L’Ami de Citroën, une voiture sans permis électrique, ne laisse pas indifférent. C’est d’ailleurs son style décalé, son prix et son mode de commercialisation qui feront passer la pilule d’un intérieur spartiate, sans fioriture ni équipement.
Pour celui qui veut passer à l’électrique, l’offre est désormais plutôt variée. Il est possible d’opter, contre la modique somme de 190 000 €, pour la Porsche Taycan Turbo S, une sportive qui passe de 0 à 100 km/h en 2,8 secondes. Ou plus modestement, choisir la Citroën Ami, une voiture sans permis accessible dès 14 ans avec le BSR et proposée à partir de 6 900 € (hors prime et aide à l’achat) permettant de rouler à 45 km/h maximum. Aux antipodes en termes de performances, ces deux voitures ont pourtant, en plus de leur motorisation électrique, un point commun : elles font tourner les têtes. Avec des réactions un peu différentes tout de même. La première provoque un waouh de la part des CSP++ et des amoureux de belles mécaniques, la seconde déclenche une pléiade de messages de sympathie et fait crépiter les flashs des appareils photo. Il faut dire que son look particulier ne laisse personne indifférent.
Son style si original, l’Ami le tient de sa conception. En effet, pour maîtriser ses coûts, le constructeur a limité le nombre de pièces (250 là où une voiture normale en intègre plusieurs milliers) en jouant la carte de la symétrie : pare-chocs, ailes et portes sont identiques entre elles, pas d’avant ou d’arrière, ni de droite ou de gauche. C’est d’ailleurs à cause de ces mêmes portes (seules des portes droites sont fabriquées) que les deux s’ouvrent en opposition : la porte droite de façon normale, celle de gauche de façon dite antagoniste. Équipant les premières automobiles, ces portes dites « suicides » avaient été abandonnées pour des raisons de sécurité : à cause de la vitesse ou du vent, elles pouvaient s’ouvrir en roulant. Et, si elles étaient percutées à l’ouverture par un autre véhicule, elles pouvaient blesser grièvement celui qui sortait de la voiture. Si la vitesse maximale de l’Ami réduit fortement le risque d’ouverture inopinée, il faudra tout de même que le conducteur soit très prudent en ouvrant sa porte.
Qualité de vie à bord
Originale à l’extérieur, l’Ami l’est tout autant à l’intérieur. Ici, pas d’insonorisation ni de matériaux rembourrés, encore moins d’écran tactile (c’est le smartphone du propriétaire qui devient source de musique et s’utilise pour la navigation), de rétroviseur intérieur, de pare-soleil ou de climatisation. Juste le strict nécessaire avec un combiné d’instruments affichant la vitesse, le niveau de charge et l’autonomie restante. L’habitacle est si simplissime que la structure de la voiture est apparente et les tubes soudés sont omniprésents. Ce qui serait inacceptable sur une voiture traditionnelle devient, ici, presque sympathique et participe au charme de l’Ami. Même les sièges, décalés afin d’offrir une bonne largeur aux épaules, ne semblent pas très accueillants mais s’avèrent relativement confortables. Dommage que leur maintien latéral soit inexistant.
Une fois assis, la sensation de volume est réelle grâce à la très grande surface vitrée qui donne une excellente visibilité sur les environs (contrairement aux rétroviseurs extérieurs un peu petits). Revers de la médaille, au moindre rayon de soleil l’habitacle se réchauffe à vitesse grand V.
Enfin, les espaces de rangement sont spacieux et nombreux (ce qui compense l’absence de coffre) et il existe même un crochet sur la planche de bord pour suspendre un sac. Le jeune conducteur trouvera très facilement ses marques au regard de la simplicité de la voiture. En revanche, un conducteur expérimenté regrettera un pédalier décalé vers la droite et l’absence de rappel automatique de clignotant.
Au volant
Appartenant à la catégorie des quadricycles à moteur, l’Ami peut être conduite à partir de 14 ans sous condition d’obtention du BSR. Elle reçoit un moteur d’une puissance de 5,5 kW, sa vitesse est bridée à 45 km/h et ne peut circuler sur les routes réservées aux automobiles : voies rapides, autoroutes, périphériques urbains, etc. Elle se réserve donc à la ville, aux routes départementales et nationales. Pour notre prise en main, exclusivement urbaine, nous n’espérions donc pas avoir notre lot de sensations fortes. Pour autant, nous avons pris un certain plaisir à conduire l’Ami. Très compacte, particulièrement maniable grâce à un diamètre de braquage extrêmement réduit (7,2 m) et offrant une excellente visibilité, elle est très agréable à conduire. Idéal pour la ville et se faufiler dans n’importe quel trou de souris. Son moteur électrique et son poids plume (471 kg) offrent une bonne accélération permettant même de démarrer plus vite au feu que certains automobilistes au volant de voitures plus puissantes. Mais on sera vite frustré par le plafonnement de la vitesse.
Côté confort, les suspensions se sont avérées un peu fermes ce qui, associé au moelleux relatif des sièges, se traduit par des secousses importantes sur mauvais revêtement. Le freinage est efficace et, associé au système de récupération d’énergie, il permet un arrêt très rapide de la voiture.
L’autonomie annoncée est de 70 km, une distance qui correspond à notre estimation lors de notre prise en main. En effet, nous n’avons pas pu vérifier précisément ces données tant les informations fournies par l’ordinateur de bord sont succinctes. En tout cas, c’est suffisant pour des trajets quotidiens. Le fait d’avoir une batterie de petite capacité donne l’avantage de disposer d’un temps de charge assez court : 3 heures maxi sur une prise domestique.
Sécurité
La catégorie des quadricycles à moteur n’est soumise à aucune réglementation en termes de sécurité. Nos tests de chocs réalisés il y a quelques années sur des voitures sans permis montraient pourtant une véritable carence dans ce domaine. L’Ami, ne recevant aucun système de sécurité particulier, risque de présenter le même type de défaut.
La Citroën Ami en résumé
Très originale, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, l’Ami est agréable à rouler et offre un moyen de mobilité sympathique. Proposée à partir de 6 900 € (hors bonus écologique de 900 € et autres aides à l’achat), elle est aussi très abordable. En effet, sa seule concurrente électrique est la Renault Twizy mais son tarif débute à 10 000 €. Un prix proche des autres modèles non électriques comme l’Aixam Minauto (à partir de 8 999 €) ou la Microcar M.GO X proposée à partir de 12 999 €. Mais ces modèles sont beaucoup plus classiques en termes de design et l’Ami prend largement l’ascendant de ce côté.
Les +
- Style très original
- Agrément de conduite
- Freinage
- Maniabilité
Les –
- Intérieur spartiate
- Maintien des sièges
- Équipements de sécurité
Vendue uniquement en ligne
À voiture originale, mode de vente original : l’achat de l’Ami se fait exclusivement en ligne. Même si elle est visible sur plusieurs points physiques permettant parfois un essai routier (100 établissements du réseau Citroën, 40 magasins Fnac et Darty et quelques pop-up stores (des stands mobiles éphémères), il faudra impérativement passer par le Web pour l’acheter. Donc, si vous vous rendez dans une concession Citroën par exemple, vous ne signerez pas un bon de commande traditionnel mais devrez, avec le vendeur, effectuer vos démarches en ligne à partir du site dédié.
Citroën propose aussi moult solutions de location pour un loyer mensuel allant de 19,90 € à plus de 110 €, selon le montant de l’apport initial et la durée.
Et, s’il est possible d’aller chercher sa voiture dans un établissement dédié, il est aussi possible de se la faire livrer chez soi.
Yves Martin